Les résultats des élections législatives pourraient être plus serrés que ne le laissent entendre les sondages, dimanche 6 avril.
Tárki, Nézőpont, Ipsos et les autres instituts de sondage créditent le Fidesz d’une très large avance dans les intentions de vote. L’enjeu du scrutin semble être réduit à cette question : Fidesz va-t-il conserver sa « super-majorité » des Deux-tiers ? Il y a pourtant plusieurs signes qui montrent que tout n’est pas joué d’avance.
1. Une part de plus en plus grande de la population refuse de répondre aux sondeurs et les instituts doivent contacter 4 000 personnes pour obtenir 1 000 réponses. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé à plusieurs reprises des représentants de l’opposition de gauche. Si cela est vrai et si cela relève d’une stratégie politique de défiance, les échantillons ne sont tout simplement pas représentatifs de l’électorat hongrois. Contacté par Hulala, un sondeur de l’institut Tárki n’a pas souhaité répondre sur ce point.
2. Au cours du mois de mars, le président du parti socialiste (MSZP) qui mène la coalition de gauche, Attila Mesterházy, a demandé à ses sympathisants de brouiller les pistes en déclarant aux sondeurs leur intention de voter pour Fidesz. A quel point son appel a-t-il été entendu et suivi par les sympathisants de gauche ? Impossible de le savoir…
3. C’est l’un des principaux arguments de campagne de Gordon Bajnai (Együtt-PM) : face à l’omnipotence du Fidesz, la peur s’est emparée de la population. Si le constat est sans doute exagéré à des fins électoralistes, de nombreux témoignages font état d’un retour de « Homo Kadaricus » (Cf. Mária Vásárhelyi), soit la résurgence de comportements de résistance passive qui prévalaient pendant le communisme. Dans ces circonstances, il est difficile pour des instituts – assimilés aux autorités par la population – de sonder les électeurs de manière fiable.
La campagne électorale des ex-communistes: Mesterházy appelle ses adeptes á mentir á droite et á gauche. Bajnai propage un mensonge de la peur… Et ils ne comprennent pas pourquoi on ne veut plus d’eux en Hongrie.
Questions a BULCSÚ:
Vous qui continuez obstinément a voir a tous les coins de rues des affreux sanguinaires communistes ou ex cocos a l’affut de forfaits, questions, donc:
– affreux ex coco Mesterhazy? Mais… n’était-il pas encore en culottes courtes, a l' »époque?
-par contre combien de membres du Fidesz ont été avant 1989 membres actifs du MSZMP ou du KISZ ? Pas mal, si vous faites le compte…
– l’un des leader de l’opposition, qui s’appelle Fodor Gábor, ne fut-il pas en 85 compagnon de chambrée d’un certain Orbán, voire co-fondateur du Fidesz. Alors, coco, lui aussi ???? Voyons, soyons sérieux et arretons cette parano ! D’ailleurs, a propos, pourquoi sont-ils si nombreux a avoir vite décampé du Fidesz a ses débuts (autre exemple au hasard: Bozoki).
Merci de votre réponse qui nous intéressera au plus haut point….
Si nous faisons que critiquer, salir, mettre la faute sur l’autre, moins de chance aurons-nous à arriver à un résultat positif, à persuader l’autre. Il faudrait bien saisir ce proverbe: Il voit une paille dans l’oeil du voisin et ne voit pas une poutre dans le sien. En hongrois, ça se lit comme ceci: Más szemében a szálkát is meglátja, a magáéban a gerendát sem.
Pierre, je vous écris une nouvelle fois, j’espére que cette fois-ci vous allez comprendre:
1. mszp a hérité TOUS les biens du parti communiste en ’89! Il est son succésseur juridique. Point. C’est une honte de pouvoir continuer l’esprit de la terreur sans punition ni conséquence.
2. Vous pouvez aussi facilement trouver sur youtube leur meeting oú toutes les « crémes » de mszp (á l’époque ils étaient encore un parti), avec Gyurcsány en téte, mais ses copains Bajnai, Mesterházy, Simon… chantent ensemble l’hymne de la terreur rouge. C’est une honte également de revandiquer « les valeurs » d’une dictature.
Je ne veux pas dire que dans les autres partis il n’y a personnes ayant été membre (obligatoirement) des mouvements communistes, mais au moins Fidesz ne revandique pas l’héritage des criminels. mszp les revendique.