Sziget vaut encore le voyage

Hier, lors du dernier jour de fête, l’organisateur du Sziget festival Károly Gerendai confiait à MTI ses premières estimations quant à l’affluence et aux recettes de l’événement. Un nouveau record était sur le point d’être battu côté fréquentation (385 000 festivaliers l’an dernier) et un bénéfice d’environ 100 millions HUF (372 000 €) allait être réalisé  ce matin selon lui.

Le festival aux 2,65 milliards HUF de frais d’organisation respire enfin. Sans savoir quel allait être le succès du dernier jour, Gerendai poussait déjà un grand « ouf » de soulagement, et il reconnaît le devoir principalement à l’affluence d’étrangers. Grâce à une campagne de communication bien menée en Europe de l’Ouest et des nouveautés telles que son « party train » venu, entre autres, de France ou des Pays-Bas pour acheminer les festivaliers les moins téméraires, les organisateurs ont tenu le pari de réussir cette 17ème édition de Sziget, contre vents et marées. La crise financière et le H1N1 étaient à l’origine de toutes les craintes, mais les mesures préventives prises contre le virus et les réductions faites pour combattre la morosité actuelle des Hongrois auraient apparemment fonctionné.

Un festival qui ravit surtout les étrangers

Dans l’ensemble, les visiteurs étrangers sont repartis ravis de l’île d’Óbuda. La première raison de leur enthousiasme reste le rapport qualité prix de la fête. Pour beaucoup, ce festival n’est pas si cher, très propre, avec un bon programme et très bien organisé. L' »after party » au club Mokka Cuka, à l’entrée de l’île, y est également pour beaucoup, puisque peu de festivals en Europe offre un service musical non-stop. La tente rom joue elle aussi un très grand rôle, notamment auprès du public français, friand des mélodies tsiganes. La forte présence des français au festival de Guča la semaine précédant Sziget n’est certainement pas un hasard.

Pour preuve de la popularité grandissante du festival à l’étranger, les tickets-semaine se sont vendus comme des petits-pains à l’avance. Côté hongrois, l’affluence s’est, elle, relativement stabilisée. Selon Gerendai, la crise économique a produit un effet inverse sur les gros événements culturels comme Sziget. Seules les très grosses organisations s’en sont sorties cette année, grâce à leur force de concentration des masses, et ce, malgré le prix qui pouvait paraître prohibitif d’un point de vue local. La jeunesse européenne aurait donc sacrifié quelques extras pour pouvoir s’offrir Sziget.

Le risque de contamination de la grippe A a été minimisé et peu de personnes ont finalement abandonné leurs places. Côté sécurité, les problèmes majeurs sont toutefois restés petits : pick-pockets, visiteurs indésirables de tentes et autres dealers de drogue.

François Gaillard

Cofondateur de Hulala et ancien membre de la rédaction

1 Comment
  1. Un petit message cncernant le sziget qui fût pour mi la première expérience cette année. Je n’ai pas trop l’habitude de critiquer en public mais je dois admettre que si le Sziget restera un grand souvenir et de bons moments, il y a pas mal de choses à redire. Avec un peu plus de 100 festivals à mon actifs dans 5 ou 6 pays difféents, j’ai eu l’occasion de voir et participer en public ou professionnel à pas mal de festivals. D’une part, concernant la prgrammation, j’ai eu un sentiment de réduction des activités autres que musicales sur le sziget, je n’ai pas vu de danse contemporaine, l’espace réservé à la danse, théâtre, cirque est très bien, et l’ambiancey est très bonne en revanche, mais pas toujours évident d’y connaître la programmation. C’est l’un des gros problèmes du Sziget, le pogramme en Hongrois es très complet, mais le programme français et même Anglais reste limité si on sort des grands groupes. En effet, je ne suis pas venu au Sziget pour les grands groupes, que j’avais déjà tous vu, mais plus pour découvrir au travers de multiples petites scènes. Malheuresement,d’une scène à l’autre il y a un peu de distance ce qui est bien normal, mais lorsqu’on doit choisir le concert que l’on veut voir uniquement au nom du groupe, sans autre information sur le style de musique et influences, et bien c’est dur et ça peut démotiver, même si une ou deux bonnes surprises, mais la sélection reste hasardeuse. Autres aspect, beaucoup de scènes sont dans des chapiteaux casi totalement fermés hormis deux ouvertures pour l’entrée et l sortie du public. Conséquence si on est en retard car on a voulu voir la fin d’un autre concert, et bien on peut rater Tricky comme cefut mon cas, car trop de monde dans la tente… Après on peut aussi avoir la surprise d’écouter the Notwist devant un chapiteau a moitié vide car Placebo est sur la grande scène. Dernier point négatif : le vol… Et oui, à peu près tous les amis avec qui j’étais au sziget se sont fait voler quelque chose, fouillage de tente et même le dernier soir, intrusion dans les tentes pendant le sommeil pour voler. Honnêtement ça fait peur pour une fille d’être réveillé par un mec qui rentre dans votre tente pour vous voler. Egalement bonne surprise pour un ami qui s’est fait voler son sac complet avec toutes ses affaires et qui s’est retrouvé en caleçon le matin, obligé d’aller acheter des affaires à Auchan le lendemain matin pour terminer le festival. Je ne parlerai que très rapidement d’un ami qui a casser son bracelet le 2eme soir dans la foule, car le attaches en plastique c’est fragile, mais plus économique. Conséquence, je suis allé à l’organisation du festival avec photo témoignant qu’il avait un bracelet, facture à son nom, pièce d’identité, mais rien à faire il a du repayer un bracelet qu’un mec de « l’organisation » lui a vendu, et qui était en fait un bracelet professionnel… Mais où est donc parti l’argent??? En bref pas mal de choses qui m’ont incité à quitter le festival un peu plus tôt, fatigué de tous ces détails pour continur mon tour d’Europe… En bref, le Sziget est un festival énorme qu’il faut voir une fois dans sa vie, auquel je retournerait peut être une ou deux soirées mais pas en camping. Mes amis ont perdu pas mal d’argent dans l’histoire et cela cré une ambiance délétère. Et si vous y allez pour la musique, mieux vaut faire 2 ou 3 petits Festi en france ou ailleurs…

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