Katalin Novák, secrétaire d’État à la famille et à la jeunesse en Hongrie, a été faite Chevalier de la Légion d’honneur, lundi soir à Budapest.

La plus haute distinction de l’État français a été décernée à Katalin Novák, secrétaire d’État à la famille et à la jeunesse dans le gouvernement de Viktor Orbán.
Elle a reçu cette décoration des mains du général Benoit Puga, lui-même Grand chancelier de la Légion d’honneur, lors d’une réception qui s’est tenue lundi soir à la résidence française à Budapest, en présence de l’ambassadrice de France en Hongrie, Pascale Andréani.
La secrétaire d’État hongroise a été distinguée pour ses nombreuses années de travail en faveur de « la promotion des relations franco-hongroises ». Katalin Novák est en effet francophone et a étudié plusieurs années en France. Elle avait été commissaire en charge des affaires francophones au ministère des Affaires étrangères, et est aujourd’hui à la tête du groupe d’amitié franco-hongroise au Parlement.
La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreux cadres du Fidesz : le président du parlement László Kövér, le chef du cabinet du Premier ministre Gergely Gulyás, le ministre de la Justice László Trócsányi (francophone lui aussi), l’ancien ministre du Ressources humaines Zoltán Balog, l’historienne et directrice du musée de la Terreur Mária Schmidt, ainsi que l’épouse de Vikor Orbán, Anikó Lévai.
Une figure du conservatisme en Hongrie
Âgée de 41 ans, Katalin Novák occupe le Secrétariat d’État à la famille et à la jeunesse depuis 2014. Inconnue du grand public jusque récemment, elle s’est rapidement imposée comme une figure majeure du gouvernement, à la faveur du lancement d’une politique nataliste et de « l’année des familles », l’année dernière.
En charge du développement et de la promotion des politiques familiales, elle défend une vision conservatrice et traditionaliste de la famille, qui exclut notamment les couples homosexuels, en accord avec la constitution hongroise.
Katalin Novák a aussi participé à la promotion du référendum « anti-immigration » d’octobre 2016, durant laquelle elle a fustigé le multiculturalisme et le politiquement correct qui règne, selon elle, en France et en Europe de l’Ouest.