La Commission des affaires économique du Parlement hongrois a finalement décidé, mardi, de retirer son projet de loi sur l’évolution du Code du travail, jugé « esclavagiste » par les syndicats, a annoncé la Fédération nationale des conseils de travailleurs (Munkástanácsok Országos Szövetsége).
C’est une belle victoire pour les syndicats hongrois. Face aux objections de la centrale syndicale LIGA et d’autres syndicats, le gouvernement Fidesz-KDNP a fait machine-arrière.
Son projet de loi prévoyait de donner une plus grande marge de manœuvre aux employeurs dans la mobilisation de la main d’oeuvre, en étendant notamment à trois ans la possibilité de décompte du temps de travail.
Le Bloc des syndicats de cadres (ÉSzT) avait dénoncé un texte « scandaleux et inacceptable » ainsi qu’un projet de loi « esclavagiste », selon des propos rapportés par 24.hu. «Derrières les apparences d’une proposition parlementaire, le gouvernement cherche de manière lâche à faire des cadeaux aux multinationales, aux détriments des salariés ».
La Hongrie « illibérale » de Viktor Orbán au service du patronat allemand