L’Europe centrale face au coronavirus – Le Fil d’Actu du 1er au 15 avril

Toutes les actualités concernant la propagation de la pandémie due coronavirus dans les pays de l’Europe centrale et ses conséquences sanitaires, politiques et sociales. La Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et leurs voisins se préparent à la propagation du covid-19.

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Ce fil d’actu est clôturé. Retrouvez ici notre nouveau fil d’actu du 15 au 30 avril !

14 avril (21h15) – La Tchéquie prépare la détente

Le gouvernement tchèque, pressé par l’opposition, a enfin dévoilé son plan de sortie de confinement pour les prochaines semaines. Suite au ralentissement de l’épidémie dans le pays, il a annoncé une détente progressive des restrictions, en cinq étapes. Ainsi, dès lundi, les marchés fermiers seront rouverts, puis les petits commerces le 27 avril, suivis par les plus grands le 11 mai (hors centres commerciaux). Enfin, le 23 mai, un certain retour à la normal pourrait avoir lieu, avec la réouverture des terrasses des bars et restaurants (mais pas des intérieurs), des musées et des coiffeurs. Finalement, une réouverture totale des restaurants, bars, hôtels, théâtres, cinémas, etc. pourrait avoir lieu le 8 juin avec certaines mesures sanitaires. Évidemment, tout dépendra de la progression du virus. En ce qui concerne la fermeture presque totale des frontières, pas de changement annoncé. (iRozhlas)

14 avril (10h15) – Des distributeurs automatiques de masques en Pologne

Des distributeurs automatiques de masques et de désinfectants ont fait leur apparition à Varsovie et Cracovie et doivent se généraliser dans toute le pays. Ces « maseczkomat » proposent des masques médicaux à 8,80 zloty (2 euros), des gants à 2,50 zloty et des bouteilles de gel antibactérien à 13,90 zloty. A compter de jeudi, les Polonais auront l’obligation de se couvrir le nez et la bouche sur l’espace public, avec un masque ou un foulard. (Notes from Poland)

14 avril (10h) – La Pologne va produire ses propres tests de dépistage

Une équipe de scientifiques polonais basée à Poznań a conçu un test de dépistage pour le coronavirus. Validé par les autorités sanitaires, sa production doit débuter dès cette semaine. Le gouvernement polonais a passé commande pour 150 000 unités, qui devraient être livrées sous un mois par trois sociétés polonaises : Future Synthesis, A&A Biotechnology et Medicofarm. Le coût par test est estimé entre 50-80 zloty (11-17 €), contre environ 400 zloty pour ceux importés de Chine. La Pologne n’est pas en mesure à l’heure actuelle de dépister à grande échelle en raison de la pénurie de tests. De toute l’Union européenne, seule la Roumanie effectue moins de tests au prorata de sa population. (Notes from Poland, OKO.Press)

13 avril (18h45) – Manifestation après le limogeage d’un directeur d’hôpital en Hongrie

Lundi après-midi, une centaine d’employés ont manifesté en masque contre le limogeage du directeur de l’hôpital de Budakeszi, Péter Cserháti. Le ministre des Ressources humaines Miklós Kásler lui reproche de ne pas avoir obtempéré à vider 200 lits pour recevoir des patients atteints par le covid-19. Des manifestants ont expliqué à 444.hu que les lits étaient en cours de préparation et que leur directeur s’est fait saquer pour avoir réalisé de son propre chef des tests de dépistage du covid-19 sur ses nouveaux patients transférés depuis d’autres hôpitaux. Le directeur de l’hôpital de Székesfehérvár a lui aussi été limogé, pour avoir testé tous les personnels sous son autorité. (444.hu)

13 avril (18h30) – Un centre de gériatrie sévèrement touché à Budapest

Un vaste centre de gériatrie abritant 500 pensionnaires et géré par la ville de Budapest est touché par le coronavirus. 126 de ses patients sont infectés et ont dû être transférés à l’hôpital. Cela a suscité une vive controverse politique, le gouvernement et ses médias pointant du doigt la responsabilité de Gergely Karácsony, le maire de Budapest. Ce dernier, qui fait figure de principal opposant politique à Viktor Orbán, s’est défendu de négligence, documents à l’appui : aucun visiteur n’a été autorisé dans l’établissement et les patients infectés ont été séparés du reste des résidents. (Index.hu)

13 avril (18h15) – Face au laisser-faire de l’État, les villages touristiques de Hongrie se barricadent

Le dirigeant autoritaire Viktor Orbán a décidé…de ne pas décider. Ce sont donc les habitants des communes touristiques qui doivent se protéger eux-mêmes contre l’afflux de touristes à Pâques et la propagation de l’épidémie de coronavirus. En se barricadant s’il le faut.

13 avril (10h45) – Nombre de personnes décédées par pays

L’Autriche, la Roumanie, la Pologne et la République tchèque enregistrent le plus grand nombre de décès.

13 avril (10h45) – Nombre de personnes infectées par pays

Attention ! Il est à noter que le nombre de cas diagnostiqués n’est pas un indicateur suffisant pour prendre la mesure de l’épidémie. Il est très dépendant des politiques de santé publique mises en place dans chaque pays, notamment du nombre de tests de dépistage pratiqués. Il est vraisemblable que les données présentées ci-dessous sous-estiment le nombre réel de cas.

13 avril (10h) – Nombre de personnes infectées dans les pays du « V4 »

Attention ! Il est à noter que le nombre de cas diagnostiqués n’est pas un indicateur suffisant pour prendre la mesure de l’épidémie. Il est très dépendant des politiques de santé publique mises en place dans chaque pays, notamment du nombre de tests de dépistage pratiqués. Il est vraisemblable que les données présentées ci-dessous sous-estiment le nombre réel de cas.

11 avril (11h) – Viktor Orbán en visite dans un hôpital de Budapest

La visite impromptue, jeudi, du chef du gouvernement hongrois à l’hôpital Szent János de Budapest, épicentre de la lutte contre le covid-19. La Hongrie compte un peu plus de 1 300 cas officiels et 85 décès à la date du 11 avril, selon les données de référence de l’Université Johns Hopkins.

11 avril (10h45) – Le plan de sauvetage économique d’Orbán critiqué

Le « plus grand programme de sauvetage économique de tous les temps » annoncé en début de semaine n’est pas à la hauteur pour faire face à la catastrophe sociale qui a déjà débuté, estiment l’ensemble des partis d’opposition et des économistes hongrois.

10 avril (14h) – Orbán : « Le véritable test reste à venir »

La Hongrie a pour l’heure réussi à ralentir le rythme des nouvelles infections, « nous avons gagné du temps, mais le véritable test reste à venir », a déclaré le Premier ministre vendredi matin sur la radio Kossuth. « Si nous entrons dans la phase d’infections à grande échelle, nous devrons être très bien préparés pour de ne pas nous retrouver dans une situation comme celle de l’Italie ou de l’Espagne », a ajouté le Premier ministre Orbán. Il y a 1 190 personnes officiellement infectées par le SARS-CoV-2 en Hongrie et 77 morts, selon les données de référence de la Johns Hopkins University.

10 avril (10h45) – Les principaux sites de plein-air de Budapest fermés pour Pâques

Le maire de Budapest, Gergely Karácsony, a annoncé jeudi soir la fermeture de l’Île Marguerite, de l’île Óbuda et de Romai Párt le long du Danube, pour toute la durée du week-end pascal, « afin de protéger la population de Budapest, et d’éviter le danger épidémique dans les zones publiques particulièrement fréquentées gérées par la capitale ». La Hongrie approche des 1 000 cas déclarés de covid-19 dont la majorité sont à Budapest et dans le département de Pest qui entoure la capitale. (444.hu)

10 avril (9h) – La dispersion des cas de covid-19 en Slovaquie

L’Université John Hopkins recense 701 cas en Slovaquie, dispersés comme suit. Une carte 3D de Daniel Kerekes pour le journal Dennik N.

10 avril (8h30) – Un week-end décisif pour poursuivre l’amélioration en Tchéquie

Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš s’est adressé à la nation jeudi soir pour appeler les Tchèques à maintenir les efforts et à rester chez eux pendant le week-end de Pâques, qui s’annonce décisif pour ne pas remettre en cause le ralentissement de l’épidémie observé. Les Tchèques sont appelés à respecter les règles du confinement, le port obligatoire du masque et l’interdiction de rassemblement de plus de deux personnes.

Le 8 avril, le ministre de la Santé Adam Vojtěch s’est montré très confiant, affirmant que la République tchèque maitrise désormais la propagation du coronavirus : « La République tchèque a pour l’heure évité le pire, et les chiffres le prouvent ». Selon les prévisions du gouvernement, le nombre de personnes infectées – pour l’heure de 5 500 – va continuer de croître tout au long du mois d’avril pour culminer entre 10 000 et 15 000 à la fin du mois, avant d’amorcer un reflux. Avec son système de « quarantaine intelligente » basé sur une application de traçage, le gouvernement tchèque espère rouvrir rapidement les commerces et amorcer petit à petit un retour à la normale à la fin du printemps. (Radio Prague)

10 avril (8h) – Les Polonais devront se couvrir le nez et la bouche

Le ministre de la Santé Łukasz Szumowski a annoncé jeudi que tous les Polonais devront se couvrir le nez et la bouche sur la voie publique et dans les transports en commun à compter du 16 avril. La Pologne rejoint ainsi l’Autriche, la République tchèque et la Slovaquie qui ont pris des mesures similaires il y a plusieurs semaines. Le port d’un masque médical n’est pas obligatoire cependant : un masque, une écharpe ou un foulard peuvent aussi faire l’affaire, a précisé Szumowski. Le port du masque obligatoire fait débat en Europe, alors que l’Asie l’a adopté mais que l’OMS recommande que seules les personnes présentant des symptômes d’infection y soient contraintes. Jeudi, le pays comptait plus de 5 500 personnes infectées et 174 décès, selon le ministère de la Santé. (OKO.Press)

9 avril (19h) – Pour Pâques, les Hongrois pas franchement obligés de rester à la maison

Viktor Orbán a annoncé jeudi sur sa page Facebook que le confinement partiel instauré le 28 mars et qui devait prendre fin samedi serait prolongé sans limite de date. Son gouvernement examinera chaque semaine la nécessité de le prolonger. Les autorités ont fait le constat que les mesures de distanciation sociale sont de moins en moins respectées, notamment à Budapest. Face à un certain laisser-faire du gouvernement, les communes touristiques – situées autour du Balaton et dans la courbe du Danube notamment – craignent un afflux de touristes lors du week-end de Pâques et exhortent les citadins à rester chez eux. Le gouvernement leur a permis de prendre des mesures spéciales pour éloigner les touristes pour les fêtes de Pâques consistant essentiellement dans la fermeture des parkings et l’interdiction de stationner. (Index.hu, 444.hu)

9 avril (19h) – La Tchéquie va tester le Favipiravir

La Tchéquie compte parmi les vingt pays auxquels le Japon va procurer le médicament expérimental Favipiravir, présenté comme un traitement potentiel du covid-19. Il devrait arriver dans les prochains jours. Une partie est offerte par le Japon et l’autre sera achetée par le gouvernement tchèque, a dit le ministre de la Santé Adam Vojtěch (ANO). (iRozhlas)

8 avril (19h) – « Cette folie doit cesser », tempête le ministre slovaque de l’Économie

En Slovaquie, un pays relativement épargné par l’épidémie jusque-là, le ministre de l’Économie a pris position contre les mesures strictes imposées par son gouvernement. Selon lui, la lutte contre l’épidémie de coronavirus s’est transformée en « fétiche ».

8 avril (17h30) – Le nombre de cas détectés dans le « V4 »

Attention ! Il est à noter que le nombre de cas diagnostiqués n’est pas un indicateur suffisant pour prendre la mesure de l’épidémie. Il est très dépendant des politiques de santé publique mises en place dans chaque pays, notamment du nombre de tests de dépistage pratiqués. Il est vraisemblable que les données présentées ci-dessous sous-estiment le nombre réel de cas.

8 avril (17h30) – Pas de messes de Pâques pour les Tchèques

Le ministre de l’Intérieur, Jan Hamáček, a annoncé que les messes de Pâques seront interdites ce week-end. (iRozhlas)

8 avril (17h15) – Pas de stratégie de contamination massive contrôlée en Tchéquie, mais des restrictions levées

Contrairement à ce que certains membres du Conseil de crise avaient laissé entendre, le pays ne va pas vers la stratégie de la contamination massive contrôlée, a finalement tranché le gouvernement d’Andrej Babis. Ce dernier a décidé toutefois de lever certaines restrictions : certains magasins vont réouvrir (magasins de bricolage et de jardinage, par exemple) ; Les sportifs qui pratiquent des sports individuels (course, vélo) ne sont plus tenus de porter de masque ; Les Tchèques auront la possibilité de voyager à l’étranger à partir du 14 avril, mais seulement pour des raisons professionnelles ou familiales, et avec quarantaine de deux semaines obligatoire à leur retour. Par ailleurs, le parlement a prolongé, ce jeudi, l’état d’urgence jusqu’au 30 avril. (iRozhlas)

8 avril (10h30) – 5 000 cas officiels en Pologne et en Tchéquie

Au sein des pays de Visegrád, la Pologne et la République tchèque enregistrent le plus grand nombre de personnes officiellement infectées par le SARS-CoV-2. Avec près de 13 000 cas, l’Autriche est de loin le pays qui recense le plus grand nombre de cas.

Attention ! Il est à noter que le nombre de cas diagnostiqués n’est pas un indicateur suffisant pour prendre la mesure de l’épidémie. Il est très dépendant des politiques de santé publique mises en place dans chaque pays, notamment du nombre de tests de dépistage pratiqués. Il est vraisemblable que les données présentées ci-dessous sous-estiment le nombre réel de cas.

8 avril (8h30) – 22 morts en une journée en Pologne

Mardi 7 avril, la Pologne a enregistré un triste record : 22 victimes du coronavirus en une journée. Le pays compte 4 848 personnes infectées et 129 décédées, 4 529 sont encore malades dont 50 sont dans un état grave ou critique. « L’augmentation des malades et du nombre de victimes ne doivent pas être sous-estimés, […] mais notre situation n’est pas trop mauvaise par rapport au reste de l’Europe », écrit OKO.Press.

8 avril (8h30) – Les Polonais bien partis pour voter par courrier aux élections présidentielles

La Diète a adopté lundi une loi donnant le feu vert au vote par courrier postal lors des élections présidentielles des 10 et 24 mai.

7 avril (16h) – Toute l’Europe se presse en Chine

Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a déclaré que « toute l’Europe fait la queue en Chine pour s’approvisionner en matériel de protection ». Il faudra selon lui, une fois l’épidémie passée, « repenser la politique d’ouverture vers l’Est », par laquelle la Hongrie souhaite diminuer sa dépendance économique aux autres pays de l’Union européenne et renforcer ses liens géostratégiques avec les États d’Asie centrale et orientale. (Origo.hu)

7 avril (15h45) – 817 personnes infectées en Hongrie

Selon le décompte officiel des autorités hongroises, la Hongrie compte à la date du 7 avril : 817 personnes infectées, 71 guéries et 47 décédées. 23 746 tests de dépistage ont été effectués et un peu moins de 15 000 personnes sont placées en quarantaine à leur domicile. (Gouvernement)

7 avril (9h45) – La Tchéquie veut assouplir les restrictions

Les autorités tchèques envoient des signaux contradictoires. Le vice-ministre de la Santé et ancien chef du Conseil de crise, Roman Prymula, expert en épidémiologie, a évoqué lundi matin à la télévision en ligne DVTV l’éventualité d’un changement d’approche : expliquant qu’aucun vaccin n’était en vue, Prymula s’est prononcé pour la stratégie de l’infection contrôlée de la population plutôt que de maintenir une quarantaine sévère qui durerait des mois. Le premier ministre Andrej Babiš a nié vouloir changer de stratégie – fondée pour l’heure sur un confinement partiel pour endiguer l’épidémie -mais a admis que le gouvernement préparait une série de mesures pour assouplir les sévères restrictions sur les déplacements et contacts des personnes. La Tchéquie enregistre près de 5 000 personnes détectées positives au covid-19 et 78 décès, selon les données de l’Université Johns Hopkins.

7 avril (9h30) – Le gouvernement slovaque annonce des restrictions pour Pâques

Le gouvernement slovaque voulant éviter que les fêtes pascales n’entrainent un relâchement des efforts de distanciation sociale des Slovaques et une accélération de la propagation de l’épidémie, il a interdit la libre circulation des personnes du 8 au 13 avril à l’exception des déplacements domicile-travail, de la visite d’un médecin, des funérailles d’un parent ou pour des soins à prodiguer à un parent ou un voisin. Les Slovaques pourront toutefois se rendre dans une zone naturelle de leur département. La Slovaquie a officiellement enregistré ses deux premiers décès causés par le coronavirus et compte plus de 500 personnes testées positives, a annoncé lundi le ministre de la Santé. (TASR)

6 avril (16h15) – Les 6 patients français ne seront pas soignés en Tchéquie

L’hôpital universitaire de Brno se préparait à recevoir 6 patients français après que la France a demandé de l’aide, mais les autorités françaises ont finalement renoncé au plan, affirmant que la situation s’était améliorée dans l’Hexagone. L’État français a remercié la Tchéquie pour son offre d’aide. (iRozhlas)

6 avril (8h) – Le nombre de cas détectés dans le « V4 »

Attention ! Il est à noter que le nombre de cas diagnostiqués n’est pas un indicateur suffisant pour prendre la mesure de l’épidémie. Il est très dépendant des politiques de santé publique mises en place dans chaque pays, notamment du nombre de tests de dépistage pratiqués. Il est vraisemblable que les données présentées ci-dessous sous-estiment le nombre réel de cas.

6 avril (8h) – La répartition géographique des décès en Pologne

Au 5 avril à 17h30, 4102 personnes avaient été diagnostiquées positives au covid-19 et 94 patients étaient décédés. (Gazeta Wyborcza)

Trois chiffres : le nombre de cas détectés (en haut), le nombre de morts (au centre), la part de personnes décédées parmi les personnes testées positives.

5 avril (17h15) – « L’épidémie pourrait éclater à Budapest »

Dimanche, Cecília Müller, médecin en chef de la cellule de crise du gouvernement hongrois, a indiqué que « le risque que l’épidémie éclate à Budapest est élevé ». La capitale concentre 42 % de toutes les personnes infectées et détectées en Hongrie et le département de Pest 62 %. Elle a spécifiquement demandé aux habitants de la capitale de respecter les restrictions de déplacements car, de l’avis des autorités, trop de Budapestois sortent profiter du beau temps, que ce soit à Normafa, sur l’île Marguerite, au Bois de ville (Városliget) ou encore sur la colline Gellért. 733 personnes infectées ont été détectées à ce jour en Hongrie, 34 sont décédées et 13 435 sont en quarantaine, a annoncé Cecília Müller. (HVG.hu)

Source : Gouvernement hongrois.
5 avril (17h) – La « télé-école » pour les bambins slovaques

Le ministère de l’Éducation prépare une « télé-école » pour les élèves du primaire, alors que toutes les écoles de Slovaquie resteront fermer jusqu’à nouvel ordre. Le ministre de l’Éducation, Branislav Grohling, espère être prêt pour cette rentrée scolaire toute particulière après Pâques. « Nous supposons que l’éducation sera reportée pour longtemps, et nous préparons donc cela pour aider les parents comme les enseignants », a-t-il déclaré. Cette « télé-école » devrait être diffusée 4 heures par jour sur internet et une trentaine d’enseignants se succèderont pour faire la classe. (TASR)

4 avril (9h) – Le nombre de décès recensés par pays

L’Autriche, la Roumanie et la Pologne enregistrent le plus grand nombre de décès causés par le coronavirus à la date du 4 avril 2020, selon les données collectées par l’Université Johns Hopkins auprès des autorités sanitaires des différents pays.

Il est à noter que ces chiffres peuvent être sous-évalués, et les méthodes de comptage différentes d’un pays à l’autre.

4 avril (8h30) – Dans les villages roms de Hongrie, le coronavirus est synonyme de faim

L’épidémie de coronavirus qui touche l’Europe a déjà de lourdes conséquences pour les populations roms d’Europe centrale et orientale qui survivent sans filet de sécurité. Dans le nord-est de la Hongrie, l’explosion du chômage et des prix des denrées alimentaires jette des villages entiers dans le désarroi, comme le montre un reportage réalisé par Index.hu.

3 avril (15h) – 450 cas détectés en Slovaquie

Avec 24 nouveaux cas diagnostiqués jeudi, la Slovaquie compte officiellement 450 personnes infectées par le coronavirus. (En bleu les nouveaux cas journaliers, en rouge le cumul). (SME)

3 avril (14h45) – Des mesures pour les travailleurs indépendants en Slovaquie

Le Conseil national slovaque a voté ce jeudi une loi permettant aux indépendants et aux employeurs qui ont subi une baisse de leur chiffre d’affaires supérieure à 40 % de reporter leurs cotisations sociales de mars à fin juillet. (Dennik N)

3 avril (14h30) – Des bonus pour le personnel soignant en Hongrie

Ce vendredi matin à la radio publique, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé l’octroi d’une allocation de 500 000 HUF pour les personnels de santé (un peu moins de 1 400 euros). Son gouvernement va présenter mardi un plan de soutien à l’économie, « le plus grand plan de relance économique de tous les temps » selon ses mots, axé sur la préservation des emplois et la création de nouveaux emplois. De nouvelles restrictions de circulation pourraient êtres imposées mercredi prochain. (MTVA)

2 avril (15h) – Les restrictions se durcissent en Pologne

Avec l’entrée en vigueur de nouvelles restrictions le 1er avril, les Polonais peuvent encore sortir de chez eux pour aller au travail ou subvenir aux besoins essentiels de la famille, mais pas à plus de 2 personnes et en conservant 2 mètres de distance entre chaque individu. Dans les magasins, le port des gants jetables est obligatoire pour les clients. Le premier ministre Mateusz Morawiecki a justifié ces nouvelles mesures, le 31 mars, par le fait que les Polonais ne suivaient pas scrupuleusement les règles de confinement. L’Université Johns Hopkins dénombre un peu plus de 2 600 personnes testées positives au coronavirus en Pologne et 45 décès. (Gazeta Wyborcza)

2 avril (15h) – Le parlement tchèque reconduira vraisemblablement l’état d’urgence

L’état d’urgence de 30 jours décrété le 12 mars devrait être reconduit pour 30 jours par le parlement la semaine prochaine, a indiqué le ministre de l’Intérieur et chef du Conseil de crise, Jan Hamáček (ČSSD). Le gouvernement et les partis d’opposition s’entendent sur cette prorogation, mais certains partis d’opposition voudraient la limiter à deux semaines. (iRozhlas)

2 avril (14h30) – La Slovaquie considère le « black out »

Le Premier ministre Igor Matovic (OLaNO) a admis, mercredi, réfléchir à la mise à l’arrêt total du pays. « Du point de vue médical, nous avons réussi à mettre le virus à genoux grâce aux mesures introduites. Le cours de la propagation de la maladie dans le pays suit fondamentalement une courbe plate… Cependant, nous étranglons l’économie […], l’économie est à genoux, tout comme le virus », a déclaré Matovic, qui dit vouloir réfléchir à appliquer le modèle chinois en Slovaquie. L’ancien Premier ministre Peter Pellegrini (Smer-SD) a exhorté les partenaires de la coalition à « faire preuve de bon sens » et à « mettre un terme à cette expérience ». (TASR)

2 avril (14h) – « Comme un tsunami ». En Tchéquie, ces indépendants qui prennent la crise de plein fouet

Au prix d’un fort ralentissement de l’activité, la Tchéquie réussit à garder l’épidémie sous contrôle, mais la crise économique fait déjà de gros dégâts parmi les travailleurs précaires et les indépendants. Martina, Petr et Marcus nous confient leurs craintes et leurs espoirs pour l’avenir.

2 avril (13h15) – Une carte 3D pour visualiser la répartition des cas en Slovaquie

Cette carte a été réalisée par le journal Denník N, le 31 mars 2020.

1er avril (18h) – Le nombre de cas diagnostiqués dans les pays du groupe de Visegrád

Parmi les pays du « V4 », c’est la République tchèque qui a détecté le plus grand nombre de cas de personnes infectées par le coronavirus, avec plus de 3 300 à la date du 31 mars.

1er avril (13h20) – Le pic épidémique attendu mi-juillet en Slovaquie

Selon de nouvelles modélisations, la Slovaquie pourrait ne connaitre le pic épidémique qu’à la mi-juillet. Le nouveau gouvernement se montre confiant dans la capacité du pays à faire face à la pandémie causée par le coronavirus.

Selon les dernières modélisations effectuées par les épidémiologistes du ministère de la Santé, le pic de l’épidémie ne pourrait intervenir qu’à la mi-juillet. Le ministre slovaque de la Santé, Marek Krajčí, a fait savoir lundi 30 mars que les modélisations […]

1er avril (11h30) – La répartition géographique des cas en Hongrie

Le gouvernement hongrois a communiqué, mardi 31 mars, cette carte qui ventile les cas de personnes testées positives au SARS-CoV-2 par département (megye) . Selon les données publiées par le gouvernement, il y a 525 cas détectés à la date du 31 mars, dont la moitié (232) se trouvent à Budapest. (koronavirus.gov.hu)

1er avril (10h) – En Hongrie, c’est l’armée qui est aux commandes dans les hôpitaux

51 des 108 hôpitaux du pays sont passés, à ce jour, sous administration militaire. Selon le ministre de la défense, Tibor Benkő,
il est nécessaire d’apporter une réponse centralisée dans cette situation d’urgence, a-t-il déclaré mardi à la chaîne d’information publique M1.

1er avril (10h) – 2 000 respirateurs de plus attendus en Hongrie

Selon le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, la Hongrie avait agi à temps pour assurer l’arrivée de suffisamment d’équipements de protection contre le coronavirus. Cette semaine, 20 avions doivent assurer la livraison de 10 millions de masques, 2,5 millions de tests rapides, 300 000 paires de gants et plus de 2 000 respirateurs. (MTI)

Retrouvez ici notre premier fil d’actu du mois de mars