Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin se rendra à Budapest cette semaine pour « travailler encore plus étroitement » avec la Hongrie sur la question de l’immigration.
A l’occasion du début de la présidence française du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier, l’ambassadrice de France en Hongrie, Pascale Andréani, a accordé une interview au journal nationaliste et pro-Orbán Magyar Hírlap.
Pascale Andréani affirme dans cette interview que la France et la Hongrie sont « très proches » sur la question de la protection des frontières extérieures de l’Union européenne.
« La France veut renforcer la protection des frontières extérieures [de l’UE]. Il existe des lacunes dans ce domaine en Europe. Il est également nécessaire d’adopter une politique plus efficace de rapatriement des demandeurs d’asile qui ont été déboutés », a développé Pascale Andréani.
A cet effet, a-t-elle annoncé, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se rendra à Budapest cette semaine pour rencontrer son homologue hongrois, Sándor Pintér.
Budapest refuse toujours de se plier à une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui juge illégales sa politique d’asile, qui consiste à refouler systématiquement les migrants qui pénètrent illégalement en Hongrie – et donc dans l’UE – et à réduire au strict minimum les possibilités de demander l’asile en Hongrie.
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Emmanuel Macron a rencontré Viktor Orbán et les autres dirigeants du groupe de Visegrád le 13 décembre à Budapest. Lors de leur conférence de presse conjointe, le président français a apporté son soutien au premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, dont la politique à l’égard des migrants transitant par le Bélarus est jugée inhumaine par de nombreuses organisations humanitaires et vivement critiquée par les Nations-Unies.