Pas assez de Hongrois travaillent selon Eurostat

La Hongrie est l’un des pays où le taux d’emploi est le plus faible de l’Union Européenne, a rapporté hier Eurostat.

Le taux d’emploi pour la classe d’âge des 15-64 ans était de 55,4% l’année dernière en Hongrie. Un taux très bas par rapport à une moyenne européenne de 64,8%. Seule Malte a réussi a faire pire que la Hongrie avec un taux d’emploi de 54,9% pour la même classe d’âge. Le taux hongrois reste très stable par rapport aux dix dernières années, alors que la moyenne européenne a légèrement augmenté pendant la même période.

Le nombre de personnes possédant un emploi en 2009 était de 3,78 millions. 98 000 emplois de moins qu’en 2008; alors qu’en Europe la tendance est à la hausse (légère hausse mais hausse tout de même).

En 2008, Malte était déjà le pays de l’Union Européenne avec le plus faible taux d’emploi pour la classe d’âge des 15-64 ans avec un taux nettement plus faible qu’en 2009: 55,3%. La Hongrie était déjà en avant dernière position des pays européens de ce classement avec un taux de 56,7%. La moyenne des pays de l’UE était de 65,9% en 2009.

En 2009, 61% des hommes et 50% des femmes âgés de 15 à 64 ans avaient un emploi. Le taux d’emploi des 25-54 ans, groupe considéré comme le meilleur âge de travail, était de 72,9%. Taux qui reste inchangé depuis 2008, et 5,4 points en dessous de la moyenne européenne.

La Hongrie reste au niveau de l’emploi l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne. Tandis que le taux d’emploi dans l’Union Européenne, en moyenne, augmente, la Hongrie, déjà dans une situation difficile (en avant dernière position), n’arrive pas à augmenter le sien. Un véritable challenge pour le gouvernement à venir…

A noter : Le taux d’emploi est obtenu en divisant le nombre de personnes occupées âgées de 15 à 64 ans par la population totale de la même tranche d’âge. La population occupée comprend les personnes qui, durant la semaine de référence et pendant une heure au moins, ont accompli un travail pour une rémunération ou un profit ou qui, n’ayant pas travaillé, avaient néanmoins un emploi dont elles étaient temporairement absentes. (Eurostat)

William Brown

Cofondateur de Hulala et ancien membre de la rédaction

4 Comments
  1. Ouhais, bon… je reste sur ma faim…
    On est capable de lire ces deux graphiques.
    Réciter les pourcentages présent dans les graphiques ne m’apprend rien de plus.
    Ce qui aurait été intéressant aurait été de faire une (petite) analyse de cette situation.
    De nous expliquer pourquoi la Hongrie en est arrivée là! Quelles sont les mesures prises.
    Qu’en pensent les hongrois.
    Pourquoi, comment, etc…

    Salutations.
    (désolé William!)

  2. Intéressant.
    A noter que ces études ne prennent en compte (pour plus de rigueur mais aussi plus de simplicité) que les emplois déclarés. L’omniprésence de l’économie informelle (parfois motivée par une taxation de l’économie formelle jugée excessive) peut donc, en partie, expliquer ces données.
    Car il ne faudrait pas croire que ces données soient la conséquence des largesses sociales de l’Etat (qui n’en aurait d’ailleurs sans doute pas les moyens même s’il le voulait).

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