Le projet du groupe automobile allemand Daimler en Hongrie, qui envisageait de doubler la production de son usine de Kecskemét à 300.000 voitures par an, serait en train d’échouer selon plusieurs médias hongrois la semaine dernière.
Selon l’agence de presse roumaine Mediafax, qui cite le portail hongrois index.hu, « des études menées par Daimler, relatives aux coûts de construction et de logistique, orienteraient le groupe à déplacer ce projet de développement en Roumanie ». L’usine allemande de Kecskemét a été inaugurée en mars 2012 et son expansion était prévue pour cette année. Cette unité produit actuellement 150.000 véhicules par an : principalement des Mercedes-Benz Classe – B par an et des coupés CLA 4 portes depuis janvier cette année. La semaine dernière, Daimler a officiellement démenti l’information selon laquelle cette expansion n’aura pas lieu. Selon index.hu, l’affaiblissement de l’industrie automobile et la chute des ventes de voitures neuves pourraient être à l’origine de cette décision, mais le mécontentement des Allemands concernant la politique économique de la Hongrie pourrait également y être pour quelque chose. Fin avril, le groupe Daimler a par ailleurs annoncé qu’il investirait 300 millions d’euros supplémentaires à Sebes (département d’Alba – Centre de la Roumanie) pour y développer la production de boîtes de vitesses « Star Transmission ». Ce système de transmission pour Mercedes est en effet produit à Sebes et Cugir depuis 2001, et emploie environ 800 personnes.
Avec J.K
Quelle surprise! Les entreprises étrangères sont tellement les bienvenues en Hongrie depuis 3 ans…
Disons que si les ouvriers veulent manger en travaillant et communiquer sur le coup…
-Ouvrier : Ché pas ‘qu’est-ce qu’ils mettent’ ?
-Patron : Ah bon, ce doit être effectivement le néant…
Explication:
La ville de Kecskémet [quèche què met], prononcée par l’ouvrier hongrois qui parle le français avec un accent, a dû mal se faire comprendre…
La tragédie nationale… Ah la célèbre ‘bánk bán’ ! Elle fut écrite par toi Zsózsó ! Si c’est ‘jo, jo’, de fait l’économie est au yoyo (entre les mains du PM hongrois), mort de rire.
C’est comme ça…