Les Mardis hongrois de Paris sont une institution de plus de dix ans. Créés en 2003 par une poignée de Hongrois vivant dans la capitale française et en région Île-de-France, ils sont devenus un rendez-vous régulier de la diaspora magyare mais aussi un lieu de rencontre pour les quelques Français voulant connaître un peu plus ce pays d’Europe centrale. Entretien avec l’un des initiateurs de ce beau projet : Jean-Pierre Frommer.
Pouvez-vous nous dire comment sont nés les Mardis hongrois de Paris ?
Quand on me demande comment sont nés les Mardis hongrois de Paris, je donne invariablement à peu près la même réponse. Mais c’est une réponse qui relève de mon interprétation et l’histoire de cette belle aventure ne peut se résoudre à une simple anecdote personnelle alors qu’il s’agit d’une aventure collective qui puise ses origines au fin fond des plaines d’Europe centrale et d’une époque qu’aucun historien ou préhistorien ne saurait estimer, sans doute la nuit des temps. Il faudrait interroger les témoins et pas seulement l’un de ses fondateurs
J’ai envie de demander au millier de participants de raconter leur propre histoire, comment un jour ils ont atterri à une soirée des Mardis hongrois, quels moments forts (ou pas) ils y ont vécu, quels souvenirs il leur en reste, quelle anecdote amusante, insolite ou triste ils souhaiteraient partager.
Les Mardis hongrois de Paris ont débuté stricto sensu dans une brasserie, le Trappiste, située rue Saint Denis, à deux pas du métro Châtelet, le mardi 9 septembre 2003. Si ma mémoire est bonne nous devions être quatre. Qui étaient les trois autres en dehors de moi ? Peut-être Zsuzsa, Stephane, Anna, Alain, d’autres ? Stéphane, Alain et Anna apparaissent sur cette photo de la soirée du 18 novembre, la sixième du genre, où le nombre des participants s’était déjà développé. Stéphane est un des membres fondateurs des Mardis hongrois, celui qui avait lancé l’idée sur un forum internet de réunir physiquement les gens que nous étions et qui ne se fréquentaient que virtuellement.
Je retrouve dans les archives de ce forum qui ne fonctionne plus, l’appel suivant que moi-même j’avais lancé le 4 octobre 2002. « Bonjour à tous, J’aimerais pouvoir rencontrer sur la région Île-de-France (comme j’ai eu le plaisir de le faire hier soir et c’était passionnant) des personnes intéressées par des échanges divers autour de thèmes relatifs à la Hongrie. Si nous étions quelques-uns dans ce cas pourquoi ne pas nous retrouver à intervalle régulier sur un thème prédéfini (lecture à haute voix d’un ouvrage en langue hongroise, rencontre avec un auteur, concert, spectacle de danse, théâtre, expo, resto, etc.). Nous pourrions aussi nous rencontrer simplement pour bavarder autour d’un verre pour le simple plaisir d’évoquer un pays et une culture que nous aimons. Nous sommes déjà peut-être quelques-uns prêts à consacrer par exemple une soirée par mois à notre goût pour les « échanges hongrois ». Si vous êtes partants faîtes-le moi savoir et on essaie d’organiser quelque chose. A viszont látásra. »
« Chacun peut apporter quelque chose, ne serait-ce que son expérience personnelle, voire, encore mieux, des gomboc et du barack pálinka par exemple. C’est aussi cela la culture. »
Le 29 octobre 2002, je réitérais mon souhait de rencontres : « Je précise pour celles et ceux qui n’osent pas, qui sont timides, qui voudraient bien mais…, que j’ai pu établir quelques contacts très intéressants avec des personnes avec lesquelles nous commençons à lier des amitiés et avoir des activités communes. Alors n’hésitez pas à me contacter pour qu’on soit un tout petit peu plus nombreux et pour enrichir notre petit groupe. Chacun peut apporter quelque chose, ne serait-ce que son expérience personnelle, voire, encore mieux, des gomboc et du barack pálinka par exemple. C’est aussi cela la culture. »
La vraie toute première rencontre hongroise entre nous, rencontre qui n’avait pas encore le nom de Mardis hongrois peut être datée du 18 mai 2003, un dimanche. Nous avions projeté un pique-nique au Bois de Boulogne. La pluie aidant, nous avions trouvé refuge chez Alain qui nous avait gentiment offert l’hospitalité. Nous étions bien plus d’une vingtaine à pique-niquer sur le plancher de l’appartement d’Alain. Chacun avait apporté sa nourriture, ses boissons et nous partagions tout allègrement à la manière « communiste ». Un autre pique-nique a suivi quelques semaines plus tard, chez une famille hongroise de l’Eure avec un musicien jouant d’un drôle d’instrument hongrois, peut-être une vielle ou une cithare. Un cochon de lait rôtissait à la broche.

On me pose souvent aussi cette autre question. Pourquoi Mardis hongrois ? Pourquoi ces rencontres ont-elles lieu les Mardis ? La réponse est simple, ce fut une décision arbitraire qui permettait de libérer nos week-ends pour d’autres activités, d’autant que j’imaginais ces soirées revenant à un rythme régulier encore à définir. Une fois le rythme défini avec quelques amis, il faudrait s’y tenir, car pour ces choses tout est dans la régularité. Le nom m’est venu de façon fortuite par une association d’idées semblable aux hasards objectifs d’André Breton. J’entendais souvent sur Radio Latina (aucun rapport avec la Hongrie) des publicités pour les Mardis salsa de la Coupole auxquels j’ai d’ailleurs participé quelques fois. L’idée m’est donc venue que nos soirées devraient porter un nom et pourraient s’appeler « Les Mardis hongrois du Trappiste ». L’ennui de cette appellation c’est qu’elle liait le nom de notre association à une entreprise commerciale, une brasserie bien précise. Avec mes camarades, nous décidâmes donc de nommer nos soirées, les Mardis hongrois de Paris pour néanmoins les ancrer géographiquement. La suite nous donna raison puisque nous changeâmes plusieurs fois de bistro par la suite et les Mardis hongrois ont ensuite proliféré pour donner les Mardis hongrois de Montpellier, Mardis hongrois d’Helsinki, Mardis hongrois de Berlin, etc.
Qui vient aux mardis hongrois et comment se déroulent les soirées ?
Depuis un peu plus de 13 ans, environ un millier de personnes sont passées aux Mardis hongrois de Paris. Certaines sont parties très loin et ont fait proliférer les Mardis hongrois en d’autres lieux comme je l’indiquais précédemment, certains n’ont fait qu’un passage une fois ou deux et quelques-uns sont restés des fidèles. Parmi les fidèles il y a Zsuzsa Szabó l’une des fondatrices des Mardis, Gisèle de grand-père hongrois et qui revient régulièrement depuis plus de 10 ans, Maria, ancienne chanteuse d’opéra, Argentine d’origine hongroise, István urbaniste et Stéphane qui est aussi l’un des membres fondateurs.
On pourrait faire une étude sociologique des participants, c’est leur diversité qui en ressortirait et leur richesse personnelle, professionnelle, culturelle et intellectuelle mais surtout une extrême gentillesse et cordialité de tous. On y trouve toutes les tranches d’âge et toutes les origines d’émigration, toutes sortes de métiers, toutes sortes de motivations et toutes sortes de nationalités.
« Ici, les profils les plus divers se côtoient donc et je ne saurais tous les énumérer. Chaque rencontre nous offre ses surprises. »
Il y a le cas typique de ce jeune couple de bi-nationaux, Judit H. et Benoit G. Elle Hongroise, étudiante en design arrive à Paris, ne parle pas un mot de français, elle est dépaysée et recherche des contacts avec des compatriotes. Lui, Français, ébéniste d’art ne parle pas hongrois. Ils communiquent en anglais, ont un intérêt professionnel commun et des sentiments partagés. On peut les voir sur une vidéo réalisée par France 2 sur nos soirées. Plus récemment un autre couple de bi-nationaux, elle, Hongroise graphiste, lui Français ingénieur est venu nous rejoindre.
Il y a Alain Dodeler, éclusier par nécessité, mais photographe par passion. Il est Français et il s’est un jour pris d’amour pour la Hongrie et peut-être pour ses habitantes. Il fut le premier photographe officiel du grand festival Sziget, de ses débuts. Il fut l’un des fondateurs des Mardis hongrois. Aujourd’hui retraité, il s’est éloigné de la région parisienne mais nous restons en contact.
Il y a Anna Stein, artiste renommée, peintre et sculpteur. Elle fait partie de la vague de réfugiés hongrois de la Révolution de 1956.
Il y a aussi toute une génération de Hongroises et Hongrois trentenaires qui se sont établis ces dernières années à Paris qui s’intègrent très rapidement à la communauté française et qui de temps à autres reviennent respirer, entendre les vibrations de la langue magyare.
Il y a des descendants de Hongrois comme moi qui viennent rechercher ou entretenir leurs racines et la langue. Mais il y a aussi des Français qui prennent des cours de hongrois à l’Institut hongrois ou à l’INALCO et qui viennent s’immerger dans une ambiance magyare…
Ici, les profils les plus divers se côtoient donc et je ne saurais tous les énumérer. Chaque rencontre nous offre ses surprises. Par exemple, la dernière fois j’ai même rencontré des journalistes de Hulala, cet excellent média internet qui venaient enquêter (Rires).

Les soirées se déroulent tout simplement autour des tables du bistro qui nous accueille. Chacun s’installe où il le souhaite et les discussions partent dans toutes les directions selon la fantaisie de chacun autour de la table. Parfois nous organisons une soirée thématique comme la prochaine qui aura lieu le 6 décembre et où nous avons invité Guillaume Métayer à venir présenter l’ouvrage qu’il a dirigé, Budapest 1956 : La révolution vue par les Écrivains hongrois, soirée animée par la traductrice de Sándor Márai, Catherine Fay. Mais la plupart du temps nos soirées n’ont pas de thème et c’est discussion libre.
Vous même, quel est votre lien avec la Hongrie ?
Mon lien avec la Hongrie est simple. Mes deux parents étaient hongrois. Ils sont arrivés à Paris en 1947 et c’est là que je suis né. La première langue que j’ai parlée est le hongrois. Je pense pouvoir la considérer comme ma langue maternelle. Le hongrois était la langue parlée à la maison. J’ai appris le français à l’école maternelle et bien sûr grâce à l’école publique, laïque et obligatoire. J’ai aussi appris le français dans la rue avec les copains, au travers de mes activités sociales, etc. Mais la langue hongroise était toujours là chaque jour à la maison dans ma famille, dans le cercle des amis de mes parents et plus tard profondément enracinée en moi.
Pour me résumer mon lien avec la Hongrie c’est essentiellement la langue et la culture hongroise. Je n’ai plus aucune famille connue de ma part en Hongrie. Je me suis toujours plus ou moins intéressé à tout ce qui touchait à la Hongrie notamment sa littérature, son cinéma, ses artistes, son football (dans les années 50), une sorte de réflexe « nationaliste », chauvin, patriotique, je cherche le mot juste, bien que je ne goûte guère ces concepts qui m’ont été inculqué principalement par mon père qui était très patriote. J’ai conservé ce « travers » et n’en rougis pas.
Cet intérêt s’est développé singulièrement depuis que j’anime les Mardis hongrois et son blog où je tâche de rendre compte de tous les événements, articles de la presse francophone touchant à la Hongrie et sa culture.
Aujourd’hui mon lien avec la Hongrie est essentiellement intellectuel comme je viens de l’expliquer et humain au travers du réseau d’amis et de relations que j’ai pu développer par les Mardis hongrois.
Quelle est la soirée des Mardis hongrois qui vous a laissé le meilleur souvenir ?
L’une des soirées des Mardis hongrois les plus fantastiques fut le dixième anniversaire des Mardis hongrois que nous avons célébré à l’Institut hongrois de Paris. Entre 150 et 200 personnes remplissaient toutes les salles de l’Institut. Une petite équipe avait travaillé à la préparation de cette soirée magnifique. Il y avait de la musique, des lectures, des artistes peintres, des écrivains, des livres, des DVD et nous avions organisé la soirée selon un scénario très précis piloté par notre amie Bea Gerzsenyi, metteure en scène.
« Ce qui me rendait surtout très heureux c’étaient ces 150 à 200 personnes manifestant leur bonheur de se retrouver tous ensemble dans une ambiance de fête. »
Beaucoup de personnes m’ont exprimé leurs marques d’amitiés, mais ce qui me rendait surtout très heureux c’étaient ces 150 à 200 personnes manifestant leur bonheur de se retrouver tous ensemble dans une ambiance de fête. C’était là pour moi une grande joie et sans doute l’une de mes plus belles soirées. Mes amis s’étaient aussi cotisés à cette occasion pour m’offrir un beau voyage à Séville.
Est-ce que le public a évolué ? Sentez-vous d’une façon générale une curiosité de Parisiens pour la Hongrie ?
Le public a sans doute évolué depuis les débuts. D’abord le noyau des fidèles a vieilli de treize ans et beaucoup de jeunes immigrés des débuts se sont intégrés progressivement à la société française et ne recherchent plus nécessairement et régulièrement le contact avec la communauté hongroise de Paris. On les revoit occasionnellement mais ils deviennent moins présents. En revanche, de nouveaux arrivants de l’émigration hongroise récente ou plus ancienne se présentent à nos soirées et chaque fois de nouvelles personnalités viennent se présenter à nous.
Les Parisiens sans lien familial ou professionnel avec la Hongrie sont très rares, hormis ceux qui apprennent la langue hongroise et je ne peux pas dire qu’il existe un intérêt particulier des Parisiens pour la Hongrie, du moins je n’en ressens pas personnellement.

Événements organisés par les Mardis hongrois depuis sa fondation (liste quasi-exhaustive)
20 décembre 2016 | Soirée beigli des Mardis hongrois |
6 décembre 2016 | Rencontre avec Guillaume Métayer et Catherine Fay autour de l’anthologie Budapest 1956, La révolution vue par les écrivains hongrois |
2 octobre 2016 | Pique-nique d’automne des Mardis hongrois |
13 septembre 2016 | 13ème anniversaire des Mardis hongrois |
30 août 2016 | Déménagement à la brasserie Le Saint-André |
12 juin 2016 | Pique-nique des Mardis hongrois |
26 avril 2016 | Rencontre avec Laura Elko pour son One woman show musical « Enfin vieille ! » |
16 février 2016 | Rencontre avec Ágens et Szandra Deáky autour de leur spectacle « Les furies du temps » |
5 janvier 2016 | Déménagement au Bistrot Marguerite |
15 et 22 décembre 2015 | Soirées Beigli |
8 décembre 2015 | Rencontre avec Camille Havas pour son livre Mon père ce Hongrois |
10 novembre 2015 | Rencontre avec Danielle Pinkstein pour son livre Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ? |
27 octobre 2015 | Rencontre avec János Havasi, nouveau directeur de l’Institut hongrois |
29 septembre 2015 | Rencontre avec Joséphine Dedet pour son livre Géraldine, reine des Albanais |
27 septembre 2015 | Pique nique des vendanges des Mardis hongrois |
15 septembre 2015 | 12ème anniversaire |
14 juin 2015 | Pique-nique des Mardis hongrois |
6 janvier 2015 | Déménagement à la brasserie Bords de Seine |
23 décembre 2014 | Soirée Beigli |
5 octobre 2014 | Pique-nique |
16 septembre 2014 | 11ème anniversaire au The Studio |
15 juin 2014 | Pique-nique |
29 avril 2014 | Soirée Erwin Marton avec Pier Marton au The Studio |
1er mars 2014 | Table ronde « Quel avenir pour le Quartier juif de Budapest à l’Institut hongrois » (Zsuzsa Szabó et Jean-Pierre Frommer) |
24 septembre 2013 | 10ème anniversaire des Mardis hongrois à l’Institut hongrois |
16 juin 2013 | Pique-nique |
28 mai 2013 | Soirée chez BEAshKA |
14 mai 2013 | Soirée avec Alice Zeniter et Guillaume Métayer pour le roman Sombre dimanche |
5 mars 2013 | Vali Fekete, Anna Stein. Images des chemins intérieurs. Présentation de livre et dédicace 5 mars à 19h Institut hongrois |
19 février 2013 | Vernissage exposition de Zoltán Pável |
23 septembre 2012 | Pique-nique d’automne |
11 septembre 2012 | Neuvième anniversaire avec András Kányádi pour La fortune littéraire de Sándor Márai |
17 juillet 2012 | Les Mardis hongrois de Paris invitent l’équipe de télévision de France 2 |
19 juin 2012 | Déménagement à la brasserie The Studio |
17 juin 2012 | Pique-nique d’été |
2 octobre 2011 | Pique-nique d’automne |
14 septembre 2011 | Huitième anniversaire des Mardis hongrois |
28 juin 2011 | Salon de lecture : Psychanalyse en MittelEuropa le 28 juin 2011 à l’Institut hongrois de Paris |
26 juin 2011 | Pique-nique d’été |
3 mai 2011 | Les Mardis hongrois de Montpellier voient le jour |
26 avril 2011 | Accueil du nouveau directeur de l’Institut hongrois : Balázs Ablonczy à la brasserie Flam’s |
25 janvier 2011 | Sur les traces du Yiddishland – Un pays sans frontières en présence de l’auteur, Alain Guillemoles, journaliste au quotidien La Croix, Sophie Képès et Maryla Laurent-Zielinska |
21 décembre 2010 | Soirée spéciale « beiglis » des Mardis hongrois à la brasserie Flam’s |
5 octobre 2010 | Budapest étoilée de Georges Zsiga à l’Institut hongrois |
14 septembre 2010 | Septième anniversaire au Flam’s |
13 juin 2010 | Pique-nique |
9 juin 2010 | Budapest étoilée de Georges Zsiga à la SCAM de Paris |
25 mai 2010 | Sophie Képès présentait son recueil de nouvelles Le Fou de l’autre au Flam’s |
4 mai 2010 | « Changement de nom chez un analyste hongrois : le cas de Michael Balint » – Conférence à l’Institut hongrois de Paris donnée par Michelle Moreau Ricaud |
22 décembre 2009 | Buli des Mardis hongrois au Flam’s avec Pierre Latzko |
1er décembre 2009 | Soirée spéciale au Théâtre de la Tempête pour aller voir Liliom (ou la vie et la mort d’un vaurien) |
10 novembre 2009 | Conférence ‘Intégration, assimilation et identité en Hongrie aux XIXe et XXe siècles’, soirée débat organisée par l’association des Mardis hongrois de Paris à l’Institut hongrois avec Anna Stein |
13 octobre 2009 | Invitée : Éva Almássy et Livia Jávor discussion autour de la figure de la petite fille dans les arts et dans la société à l’occasion de la sortie de Petit éloge des petites filles d’Eva Almássy |
6 octobre 2009 | Mon père s’appelle Zoltán – Un film d’Agnès Szabó à l’Institut hongrois |
15 septembre 2009 | Sixième anniversaire au Flam’s |
7 juin 2009 | Pique-nique |
12 mai 2009 | Démoniales (Ördöggörcs) de Márton Karinthy (petit fils de Frigyes et fils de Ferenc) – Une rencontre avec l’auteur à l’Institut hongrois de Paris |
17 février 2009 | Soirée Erzsébetváros avec Anna Perczel, architecte, de l’Association ÓVÁS!au Flam’s |
9 décembre 2008 | Au Flam’s, soirée dédiée aux « Fauves hongrois » en présence des conservatrices des musées de Cateau-Cambrésis et d’Adam Biro |
11 novembre 2008 | Les Mardis hongrois de Paris s’installent à la Brasserie Flam’s |
28 octobre 2008 | A la brasserie Le Cavalier bleu M. András Ecsedi-Derdák – Directeur et conseiller culturel et M. Csaba Varga – Directeur adjoint présentent, au travers de discussions informelles, les activités, programmes et projets de l’Institut culturel dont ils ont la charge |
Septembre 2008 | Après ceux d’Helsinki Naissance des « Ungarische Dienstag » à Berlin. |
16 septembre 2008 | Cinquième anniversaire à la Brasserie le Cavalier bleu |
8 juillet 2008 | Les Mardis hongrois de Paris s’installent à la brasserie Le Cavalier bleu |
22 juin 2008 | Pique-nique |
18 mars 2008 | Naissance des Mardis hongrois d’Helsinki « Unkarilaiset tiistait » |
22 janvier 2008 | Soirée des Mardis hongrois de Paris avec l’Association pour une école hongroise |
18 décembre 2007 | Soirée beigli |
11 décembre 2007 | Les Mardis hongrois invitent Sylvain Jouty à la Brasserie A Saint Jacques pour son roman Celui qui vivait comme un rhinocéros – Alexandre Csoma de Kőrös (1784-1842) le vagabond de l’Himalaya |
26 octobre 2007 | Les Mardis hongrois organisent : Rendez-vous «Les lumières grises» à l’Institut hongrois de Paris – Projection de photographies de Imre Benkő avec la présence de l’auteur. |
2 octobre 2007 | Soirée consacrée à Eva Vincze et son ouvrage Le Renard et la petite Poule rousse et à Akos Kertész et son roman Makra |
18 septembre 2007 | Quatrième anniversaire à la brasserie A Saint Jacques – Soirée Süti Buli |
17 juin 2007 | Pique-nique |
29 mai 2007 | Soirée dédiée à Sándor Ferenczi à la brasserie A Saint Jacques et au projet d’acquisition du cabinet où Ferenczi recevait ses patients |
15 mai 2007 | Soirée dédiée à la défense d’Erzsébetváros au A Saint Jacques En présence d’Anna Perczel, architecte, l’une des responsables de l’association Ovás! Elle nous apporta des photos du quartier en péril, nous expliqua ce qui avait déjà été sauvé et ce qui restait menacé. On a parlé aussi de la pétition lancée à l’initiative de l’association des Mardis hongrois de Paris et des premiers résultats obtenus. |
3 avril 2007 | Soirée avec Claire Rado et Ibolya Virag invitées à présenter l’exposition des tapisseries de Claire Rado en cours à l’Institut hongrois |
20 février 2007 | Soirée dédiée à Sabine Fazekas, artiste plasticienne, pour son exposition à l’Institut hongrois |
6 février 2007 | Soirée dédiée à Anna Stein, artiste peintre et sculpteur et Miklós B. Székely le comédien qui a joué dans plusieurs films de Béla Tarr |
19 décembre 2006 | Soirée dédicace avec Viviane Chocas pour son livre Bazar Magyar |
8 novembre 2006 | « Kultur buli » des Mardis hongrois à l’Institut hongrois |
24 octobre 2006 | Soirée consacrée à Budapest 1956 – Photographies d’Erich Lessing chez Biro éditeur en présence de Adam Biro à la brasserie A Saint-Jacques |
10 octobre 2006 | André Farkas dédicace son livre Budapest 1956 la tragédie telle que je l’ai vue et vécue |
26 septembre 2006 | Soirée à la brasserie A Saint Jacques, consacrée à la présentation du livre de Eva Füzesséry, Le Tango de l’Archange en présence des auteurs Eva Füzesséry et Benoit Enderlin |
12 septembre 2006 | Troisième anniversaire des Mardis hongrois de Paris |
17 juin 2006 | Pique-nique des Mardis hongrois |
9 mai 2006 | Signature de RANDEVÚ, livre de photos sur Budapest signées Sébastien Péchenart accompagnées des textes en hongrois de Fekete Vali |
13 décembre 2005 | Exposition Marcel Kelemen à l’Institut hongrois |
1er septembre 2005 | Deuxième anniversaire des Mardis hongrois |
30 novembre 2004 | Présentation et signature du livre de Rachel Izsak Baby massage, le toucher du cœur |
Septembre 2004 | Premier anniversaire des Mardis hongrois |
Septembre 2004 | Les Mardis hongrois émigrent à la brasserie A Saint-Jacques |
9 septembre 2003 | Premier Mardi hongrois à la brasserie Le Trappiste |
29 juin 2003 | Pique-nique à Dreux |
18 mai 2003 | Pique-nique chez Alain |