A Košice, deuxième ville de Slovaquie située dans l’est du pays à quelques kilomètres de la frontière hongroise, la municipalité prévoit de démolir deux immeubles dans sa banlieue mal famée de Luník IX.
Seul problème, 48 appartements des deux blocs vétustes sont encore habités par… quelques 400 Tziganes. L’obligation de les reloger pousse quelque fois la ville, ou ses sous-traitants, à employer des méthodes peu élégantes. Récemment, une employée de la compagnie municipale de logements leur a offert de quoi se payer le bus en direction de la Grande-Bretagne ou de la Belgique, ainsi que la possibilité de leur procurer des passeports.
La Slovaquie, tu l’aimes ou tu la quittes (sic!)
Bien que la compagnie en question soit affiliée à la ville de Košice, celle-ci réfute toute responsabilité dans cet « incident ». L’employée en question, elle, affirme qu’elle a agit sous les ordres de sa hiérarchie, en argumentant que l’offre ne devait concerner que les familles désireuses de quitter la Slovaquie. Anticipation quelque peu abusive, puisque aucun Rom concerné n’a émis l’intention de partir du pays. Bien sûr, les fondations pour la protection des minorités Roms se sont déclarées outrées, mais affirment que ces méthodes sont monnaie courante en Slovaquie.
Bonjour
Avez vous des sources précises pour cet article? Le système d’asile Belge est en grave crise, notamment parce que le système d’accueil est saturé… de Roms Slovaques et de fait 900 demandeurs d’asile dorment dans la rue faute de place. Si il est avéré que c’est une politique concertée en Slovaquie..
merci d’avance