Hongrie : des partis de l’opposition signent un accord avec les enseignants

Les représentants du mouvement enseignant qui milite en faveur d’un système éducatif plus progressiste ont signé un accord avec les partis d’opposition de gauche pour accroître la pression sur le gouvernement hongrois.

L’impatience ne retombe pas dans l’éducation nationale. Tanítanék Mozgalom (le Mouvement enseignant) a signé un accord de coopération, lundi, avec plusieurs partis d’opposition de gauche.

Le document dénonce la suppression de l’autonomie des écoles et la centralisation mise en place dans le secteur éducatif par le Fidesz. Il milite pour « un système éducatif moderne, centré sur l’enfant, créateurs de perspectives, démocratique et autonome ».

Le Jobbik (extrême-droite) a toutefois refusé de signer l’accord, en raison de ses divergences avec les demandes liées à l’égalité des chances, la déségrégation des élèves roms et la formation professionnelle.

Plusieurs milliers de lycéens avaient manifesté le 19 janvier pour réclamer notamment l’allègement des programmes scolaires, mais en refusant la présence de partis politiques.

Plusieurs milliers de lycéens « zombifiés » dans la rue à Budapest

Le 28 janvier, Tanítanék Mozgalom (le Mouvement enseignant) et Oktatási Hálózat (le Réseau de l’éducation) avaient rassemblé un bon millier de personnes à Budapest pour soutenir les demandes des élèves.

Hongrie : nouvelle manifestation pour soutenir l’éducation nationale

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