Léger recul de la xénophobie en Hongrie en 2010

Près de 3 adultes hongrois sur 10 sont xénophobes en se déclarant fortement hostiles à l’entrée de demandeurs d’asile en Hongrie, selon une étude de l’institut Tarki. Un chiffre en légère diminution par rapport à l’année précédente (33%).

29% des adultes sont fortement hostiles à l’entrée de demandeurs d’asile en Hongrie. A l’opposé, 12% se montrent xénophiles en se déclarant favorables à l’accueil de ces étrangers, tandis que la majorité de la population, 59%, reste indécise sur cette question.

Sans changement par rapport aux années précédentes, ce sont les Arabes qui sont les plus malvenus, devant les Chinois, les Russes, puis les Roumains.

Selon les études annuelles de l’institut Tarki, la xénophobie, à un faible niveau il y a vingt ans, a fortement augmenté au cours de la première moitié de la décennie 90, sur fond de fortes tensions avec les pays voisins, passant de 15% de la population en 1992 à 40% en 1995.

La xénophobie a atteint son niveau le plus élevé en 2001, où 43% de la population adulte hongroise était opposée à l’accueil de demandeurs d’asile, contre seulement 4% se déclarait xénophile. Depuis cette date, le niveau de xénophobie a oscillé annuellement entre un quart et un tiers de la population.

Sans surprises, c’est parmi les électeurs de Jobbik que la xénophobie est la plus répandue,  tandis que un cinquième environ des électeurs des partis de gauche MSZP et LMP sont xénophobes (22% et 21%).

C’est dans le Sud et l’Ouest de la Transdanubie que la xénophobie est la plus présente (38% et 33%) et parmi les personnes sans instruction (37%) et les chômeurs (43%).



Source : Tarki
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