Selon un sondage du groupe Ipsos conduit fin 2011 dans les 27 pays de l’UE, se retrouver au chômage serait la plus grande crainte pour trois-quarts des Hongrois (74%), suivie de la crainte de s’appauvrir pour deux-tiers d’entre eux (68%).
42% des sondés ont placé la corruption en 3e position de leurs préoccupations, contre 53% l’année précédente.
Les personnes les plus âgées, les moins qualifiées et les femmes sont les groupes craignant le plus la pauvreté.
D’une manière générale, 30% des sondés ont mentionné s’inquiéter de la détérioration du système de santé (contre 26% début 2011), 22% de la criminalité et de la violence (contre 15% début 2011), 17% par une détérioration des valeurs morales (contre 13% début 2011).
Les défis mondiaux, la perspective du déclin de l’état providence, les dangers écologiques et les changements climatiques sont sources de peur pour un peu moins de 10%.
Un sondage conduit plus tôt en 2011 par le groupe Ipsos portant sur 24 pays dont la Hongrie {1} avait produit des résultats similaires. La perspective d’être au chômage était également la première cause d’inquiétude des hongrois (avec 75%) suivi par la pauvreté (64%) et enfin par la corruption et les scandales qui occupaient la troisième place avec 48% des sondés.
Le rapport à la globalisation des Hongrois avait été brièvement évalué, par la corrélation entre la part de la population considérant la globalisation de manière positive et l’évolution du produit intérieur brut. Enfin, le rapport à la religion avait également été évalué : 45% des hongrois estimait que la religion fournit les valeurs communes et les fondations éthiques suffisantes dont a besoin une société pour se développer au XXIème siècle.
{1} Sondage Ipsos conduit entre le 6 et le 21 avril 2011 intitulé : Views on globalisation and faith.
Sources : MTI relayé par politics.hu
2011 fut l’année des « Indignés », 2012 sera celle de la mobilisation générale des citoyens pour changer ce monde ! Pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte qu’il est débile de soumettre des êtres humains à des critères financiers: ça nous bouffe notre enthousiasme et notre liberté ! Nous voulons un monde libre et gratuit.
Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour nous laisser commander par des structures internationales ou des institutions nationales. L’être humain est vivant, il a construit des outils de toutes sortes pour améliorer le bien-être de la communauté, ce n’est pas maintenant qu’il va obéir à un outil.
Puisque la Hongrie préside l’Union Européenne je lui fais connaître ce qu’avait dit Jean Rostand à la tribune des Nations-Unies : »J’ignore quel sera le système d’économie le plus apte à assurer l’équitable distribution des biens matériels et spirituels ; mais je suis à peu prés sûr que l’époque ne peut plus être lointaine où l’on s’étonnera que durant tant de siècles, tant de choses aient pu rester le privilège de si peu de gens, et que la société ait pu se partager en groupes si inégalement traités qu’on y différait, par le quotient intellectuel, par la résistance aux maladies, par le taux de criminalité. » Que l’Europe ait oubliée son but, ça ne m’étonne pas trop, influencée par « la croissance », mais les citoyens savent que ce sera nous et nos enfants qui devrons faire avancer le projet d’un monde libre et gratuit pour tous, tout autour de la planète. L’argent n’est qu’un outil, nous pouvons nous en passer. Par contre, nous ne pourrons nous passer de la mobilisation générale de tous les êtres humains, petits et grands, riches et démunis, pour rendre ce monde libre et gratuit. http://www.youtube.com/watch?v=ORUrpuoTBOo
Je vais envoyer ce message à la présidence de l’U.E. pour atteindre Viktor Orban, mais je compte sur vous pour que personne ne désespère. Que les pouvoirs politiques, financiers, économiques se souviennent qu’ils deviennent LE principal obstacle à la poursuite du bonheur des vivants.
Voeux et combats louables, merci – cependant la Hongrie ne préside pas l’Europe cette année: ce fut seulement de janvier à juin 2011. Actuellement c’est le Danemark jusqu’au 30 juin 2012
Eh bien oui Misi, une info doit coller à la réalité.
Et ce qui colle aussi à la réalité aujourd’hui en 2012, c’est que la pauvreté en Hongrie a de plus en plus l’odeur de la misère, voir à la famine.
Triste tableau et triste destin.
Zs.
La video envoyée par Anne-Marie Béneix m’a fait rire et je la remercie pour cela!