La République tchèque va recevoir des vaccins chinois, la Hongrie ferme ses écoles

Après la Hongrie, la Tchéquie est le deuxième État membre de l’Union européenne qui décide d’avoir recours au vaccin produit par l’entreprise chinoise Sinopharm. Le gouvernement hongrois a annoncé la fermeture des écoles jusqu’à Pâques.

Après la commande passée à la Russie pour se procurer le vaccin Spoutnik V, Prague a annoncé hier avoir conclu un accord avec Pékin pour obtenir le vaccin Sinopharm. D’après le communiqué du cabinet du Président de la République, Miloš Zeman, la Chine a immédiatement accepté de fournir les vaccins, même si le nombre exact de doses n’a pas été divulgué.

La situation sanitaire en Tchéquie, très inquiétante, continue de se dégrader, avec un nombre de contaminations quotidiennes bien supérieur aux autres pays de la région. Alors que le système de santé arrive à saturation, le Premier ministre Andrej Babiš a emboité le pas d’autres leaders européens et a critiqué la lenteur de la Commission pour fournir les vaccins.

Le voisin slovaque, dont la Présidente Zuzana Čaputová avait pourtant loué le programme d’achat de vaccin de la Commission, a quant a lui fait volte-face en faveur du vaccin russe, dont les premières doses ont été livrées lundi.  

Après sa consultation sur le « redémarrage », le gouvernement hongrois reconfine

Après avoir lancé une énième « consultation nationale » sur le thème du « redémarrage de l’économie », le gouvernement hongrois a décidé de renforcer nettement les restrictions. Un nouveau « confinement » a été décidé, effectif à compter du lundi 8 mars, et qui s’achèvera en théorie le 7 avril. Concrètement, cela va signifie la fermeture de toutes les écoles et des salles de sport pour une durée d’un mois et celle des commerces pour deux semaines.

Toutefois, mis à part le couvre-feu en place de 20h à 5h qui reste en vigueur, il n’y pas d’interdictions ou de restrictions sur les déplacements à proprement parlé. Le gouvernement encourage les entreprises à favoriser le télétravail.

En parallèle, la Hongrie poursuit sa campagne de vaccination à l’aide des vaccins russes et chinois. Le Premier ministre Viktor Orbán a d’ailleurs annoncé, dans une vidéo publiée sur Facebook, avoir reçu le vaccin Sinopharm. En Pologne, le Président Andrzej Duda aurait manifesté son intérêt pour le vaccin de Sinopharm lors d’une conversation téléphonique avec Xi Jinping, relate Politico. Aucune annonce concrète n’a cependant été faite.

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