La Hongrie renforce la surveillance de ses frontières

Les effectifs de policiers frontaliers seront augmenté de 600 avant la fin de cette année pour faire face à la forte hausse des passages clandestins, a indiqué le secrétaire d’État du ministère de l’Intérieur, depuis le nouveau siège de la police actuellement en construction à Balatonalmádi, en Hongrie occidentale.

Ces nouveaux effectifs seront principalement déployés le long de la frontière Sud, entre la Hongrie et la Serbie. Le nombre de franchissements illégaux y a augmenté considérablement, passant de 2 700 en 2012 à plus de 15 000 au cours des neuf premiers mois de 2013, selon le secrétaire d’État.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Fidesz en 2010, le nombre total de policiers a augmenté de 3.500.

Explosion du nombre des demandeurs d’asile

La Hongrie doit faire face à une explosion du nombre de demandes d’asile cette année : 17 000 demandes à ce jour en 2013, contre 2000 l’année précédente. La Hongrie est ainsi le pays de l’UE qui enregistre le plus de demandes d’asile par nombre d’habitants. Les migrants arrivés cette année sur le territoire hongrois sont issus de 70 pays différents, la plupart du Kosovo, mais aussi de Syrie et d’Afghanistan.

En raison de sa position géographique de carrefour entre l’UE et les pays du Sud-Est de l’Europe d’une part et du Moyen-Orient d’autre part, la Hongrie reste la porte d’entrée orientale de l’espace Schengen privilégiée par les migrants. Cette situation devrait perdurer étant donné que la Roumanie et la Bulgarie ne rentreront vraisemblablement pas dans l’espace Schengen en 2014 – au grand damne de la Hongrie.

Avec MTI

1 Comment
  1. @la rédaction d’Hu la la :

    La Hongrie doit faire des efforts dans de nombreux domaines, les résultats du gouvernement actuel sont ceux d’un bilan qui doivent comprendre et maîtrisés leurs éléments par Budapest.

    A savoir que 17.000 demandeurs, ce n’est pas énorme, et qu’on peut (devrait) accueillir en donnant le droit d’asile à des personnes en danger de mort.

    Le Kosovo sera refusé.

    Pour autant que le gouvernement hongrois assume et accueille dignement ces Êtres humains qui ont des espoirs de voir de meilleurs jours.

    Malheur ou non, les Hongrois qui ont ‘prouvés’ qu’ils étaient en mesure d’être des ‘frères’ à nous, peuvent circuler quoi qu’il arrive comme ils l’entendent puisqu’ils ont le passeport hongrois.

    Il y a à la différence entre certains, ceux qui sont les détenteurs de documents de voyage pour l’espace Schengen qui est le ‘passe-droit’ au sein de l’Union, bien qu’ils soient également de citoyenneté Roumaine.

    Orbán n’arrivera pas à gérer tout, parce qu’il n’a pas du tout envie de le faire…

Leave a Reply

Your email address will not be published.

×
You have free article(s) remaining. Subscribe for unlimited access.