En raison de l’interdiction des rassemblements, les organisations humanitaires ne savent pas comment s’y prendre pour faire leurs distributions de nourriture aux nécessiteux.
En raison de la situation épidémique, tout rassemblement est actuellement interdit en Hongrie, ce qui rend également impossible la distribution de nourriture dans les espaces publics.
La chaîne de télévision commerciale « RTL Klub » a interrogé les bénévoles de l’association œcuménique Heti Betevő, qui indiquent être à la recherche d’une solution avec le gouvernement pour pouvoir reprendre les distributions. Celles-ci ont cessé avec les nouvelles restrictions imposées à partir du 11 novembre.
Pour parer à l’urgence, des associations effectuent des livraisons de repas chauds directement dans les refuges pour les personnes sans-abris. Mais cela ne leur permet d’atteindre qu’une partie des SDF et des nécessiteux qui fréquentent d’habitude les soupes populaires.
La situation est d’autant plus difficile qu’en raison de la situation épidémique, de plus en plus de personnes ont recourent à cette aide humanitaire, signale aussi l’association Heti Betevő.
De façon plus générale, les bénévoles qui interviennent dans la rue auprès des sans-abris ont le plus grand mal à leur porter assistance en raison du couvre-feu imposé de 20h à 5h du matin depuis le 11 novembre, témoigne Noémi Molnár, bénévole auprès de l’Association des Avocats de la rue, au média en ligne « Mérce ».
Cette dernière indique que les personnes sans-abri qui restent dans la rue peuvent théoriquement être verbalisées par la police pour violation du couvre-feu nocturne, en plus de l’interdiction toujours en vigueur de s’établir dans un lieu public. Elle estime cependant que la police ne leur appliquera pas les règles du couvre-feu.