Guerre de positions au Parlement tchèque

Au lendemain des élections, il était clair que l’écrasante victoire d’ANO (Action des Citoyens Mécontents) était un couteau à double tranchant : elle permettait au mouvement de s’imposer, mais rendait difficile toute alliance. En effet, la plupart des partis avaient fortement attaqué ANO pendant la campagne et rejeté toute idée de collaboration, du moins tant qu’Andrej Babiš, hanté par plusieurs scandales, en restait le chef. De plus, tous se souviennent du triste sort des sociaux-démocrates, qui ont mené le dernier gouvernement avec ANO pour finir par se faire écraser par leurs partenaires . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).