Au lendemain des élections, il était clair que l’écrasante victoire d’ANO (Action des Citoyens Mécontents) était un couteau à double tranchant : elle permettait au mouvement de s’imposer, mais rendait difficile toute alliance. En effet, la plupart des partis avaient fortement attaqué ANO pendant la campagne et rejeté toute idée de collaboration, du moins tant qu’Andrej Babiš, hanté par plusieurs scandales, en restait le chef. De plus, tous se souviennent du triste sort des sociaux-démocrates, qui ont mené le dernier gouvernement avec ANO pour finir par se faire écraser par leurs partenaires . . .
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