Le Premier ministre hongrois souhaite une victoire de la Croatie face à la France, dimanche lors de la finale de la Coupe du Monde de football.
S’il avait pu accéder à son rêve de devenir joueur de foot professionnel, il n’aurait peut-être jamais fait de politique. Mais voilà, il n’est jamais devenu pro et l’équipe nationale hongroise, à qui il ambitionne de redorer un blason terni depuis les années 60, semble condamnée à la médiocrité (hormis la parenthèse enchantée de l’Euro 2016).
Cela n’empêche pas le dirigeant hongrois d’assister à nombre de compétitions et d’être présent sur le terrain de la FIFA, l’instance internationale du football professionnel. Questionné par un journaliste hongrois après le sommet de l’OTAN qui s’est tenu jeudi à Bruxelles, il a dit espérer une victoire de la Croatie contre la France. Pourquoi ? Parce que les Croates sont les amis et les voisins des Hongrois, mais aussi parce que « ils représentent la culture du football du Danube à laquelle nous appartenons également ». Lucide quant au gouffre qui sépare les football hongrois et croate, Orbán a toutefois pris soin de préciser « même si nous n’atteignons pas le niveau des Croates ».
La Croatie participera à sa première finale de Coupe du Monde après avoir battu l’Angleterre en demi-finales. Elle aura à cœur d’effacer sa défaite contre la France en demi-finales de la Coupe du Monde 1998. Sa qualification en finale, mercredi, a soulevé les foules à Zagreb, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.