Autodafés en Hongrie : « la liberté d’expression des fachos »

Samedi 12 novembre, deux types de festivités radicalement différentes avaient lieu en Hongrie. L’une, le Fridge festival, rassemblait pour la deuxième année consécutive la jeunesse hongroise « occidentalisée » sur la place des Héros à Budapest pour un concours de snowboard urbain et de nombreux dj sets. L’autre, la seconde édition de la « Nuit de la Purification », se tenait également à Budapest et dans une trentaine de villes hongroises, dans des jardins privés de sympathisants d’extrême droite. Cet événement « hungariste » aurait donné lieu à des autodafés d’ouvrages d’Imre Kertész et d’autres écrivains d’origine juive, de journaux de gauche ou encore de magazines à caractère pornographique et pro avortement.

Autodafé d' »Etre sans destin » d’Imre Kertész

Autodafé magyar : Hongrie 2011

(NDLR : article publié vendredi 11 novembre 2011 dans la version en ligne de Népszabadság)

Selon les estimations des organisateurs, les autodafés vont se tenir dans au moins 30 communes hongroises. C’est une organisation « hungariste” qui est à l’initiative de cette action.

« Avec vos amis et connaissances, collectez les objets et publications impures et livrez-les aux flammes lors de la Nuit de la Purification » – voici les termes de l’appel publié sur Internet dans lequel  figurent comme symboles sataniques les ouvrages de vulgarisation sur l’avortement, les revues pornographiques, les publications d’esprit sioniste et paradoxalement, les banderoles chauvinistes appelant à la haine.

L’appel ne laisse néanmoins aucun doute sur le fait que « l’oppresseur sioniste est l’ennemi numéro un qui étouffe le monde dans la fange amorale de la globalisation. » Les participants à cette action annoncée pour samedi 12 novembre, se mueront en combattants de la lumière et se feront donc membres de « l’Armée Divine nettoyant la Terre de sa vermine »

Cette initiative – appelons la l’autodafé pour plus de simplicité – est l’oeuvre de l’organistion ultranationaliste le « Magyar Nemzeti Arcvonal” (Le Front National Hongrois ( sic!)) qui l’organise pour la deuxième fois. L’année dernière, la « Nuit de la Purification » avait eu lieu dans un peu moins de 20 communes et selon l’un des organisateurs ; il y aura au moins 30 villes ou villages où les « attaques contre les forces obscures » seront menées cette année. L’an passé, seulement quelques agglomérations à l’étranger s’étaient rattachées au mouvement ; cette année, une dizaine de pays ont répondu présent à l’appel.

Ces autodafés auront lieu en général dans des espaces privés, les jardins des domiciles de certains sympathisants. Bien que l’”à propos” (*1) de l’appel ne mentionne pas la « Nuit de Cristal », cette action est étroitement liée à cette date anniversaire (dans toute l’Allemagne, les 9-10 novembre 1938, des attaques avaient été perpétrées contre la population juive : des meurtres avaient été commis et de nombreux magasins Juifs et des synagogues avaient été incendiés).

L’année dernière, « l’aile protectrice » de la Magyar Garda (garde hongroise) et ceux qui se font appeler « Aranykopjások » (lanciers d’or) se sont rattachés au mouvement. Ces derniers, selon leurs propres termes, sont mus par la morale scythe et les traditions inscrites dans leurs gènes par leurs ancêtres.

Selon les comptes-rendus écrits et illustrés de l’année dernière, outre les revues pornographiques et de publicité, des quotidiens et des hebdomadaires ont également été brûlés (Bors, Blikk, Élet és Irodalom, Hócipő, Kiskegyed, Népszava) (*2). Un grand nombre de livres ont été également jétés au feu : les oeuvres de Marx, Engels, Lénine, un livre traitant des suffragettes, le Talmud ou encore le roman du seul prix Nobel de littérature hongrois, Imre Kertész : Sorstalanság – « Être sans destin » (voir photo). Ont aussi eu droit au bûcher, des manuels d’histoire ou des oeuvres de vulgarisation d’Histoire présentant la barbarie nazie et l’oppression des Juifs.

Szabolcs Hegyi,  juriste chez TASZ (Társaság a Szabadságjogokért, Société pour les droits à la liberté) nous a répondu que le fait de brûler des livres ne relèvait au mieux que du droit administratif concernant l’interdiction d’allumer des feux, mais ce n’était pas illégal du point de vue de la portée du geste. Selon lui, tout cela peut être englobé dans la notion de liberté d’expression, quand bien même l’on peut trouver cela choquant voire révoltant.

NDT:

*1  en français dans le texte

*2  des journaux « people » comme Blikk, Bors (poivre), un hebdo littéraire : Élet és Irodalom (Vie et Littérature), un quotidien de gauche: Népszava ( la voix du peuple), un journal satirique : Hócipő (Plein les bottes)

Source : Gábor Czene – nol.hu

Traduction pour HU-lala : Claire Hunyadi

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30 Comments
  1. alors eux ils savent compenser leur faible nombre par des actions marquantes qui leur assurent une tres bonne couverture mediatique.

    bruler des livres est une action symbolique que seuls les mouvements a issues negatives osent faire.
    de plus, essayer de detruire l’acces a une idee montre que cette idee ne peut etre combattue par la seule reflexion ^_^
    lorsqu’une idee est bonne, elle supporte en general la critique et la comparaison, donc nul besoin de detruire physiquement les idees adverses.
    mais en general les auteurs d’idees moins bonnes n’ont pas assez de recul pour s’en rendre compte ^_^

    finallement d’un point de vue national c’est donc une tres bonne chose qu’ils continent a se couvrir mediatiquement de ridicule ^_^

    malheureusement comme cette couverture mediatique va depasser les frontieres car c’est tres vendeur journalistiquement, c’est l’image de la Hongrie qui va en patir. Le monde va encore prendre les hongrois pour des extremistes stupides alors que ce n’est pas du tout le cas.
    donc d’un point de vue international c’est dommage.

  2. le_butch a écrit « bruler des livres est une action symbolique » -> « Le monde va encore prendre les hongrois pour des extremistes », et c’est normal, il n’y a pas de fumée sans feu mon cher.

  3. Et les voici maintenant prêts à bruler les livres, pas des livres, certains livres…
    Cette couverture dépasse déjà les frontières et les hongrois sont évidement taxés d’ultra.
    Cette couverture n’a que peu de poids pour les médias dans les frontières et la conscience des citoyens du pays n’y voit pas mal, les gens ne se soucient pas ou se soucient si peu de savoir…
    Fermer les yeux, se taire, ne rien vouloir voir venir est plus facile et est plus confortable.
    Ce confort dans la précarité qui afflige les hongrois peut passer pour un luxe et en ces temps de crise le luxe n’a pas de prix.
    La démocratie a-t’elle un prix? Déjà ici nous en avons débattu.
    Zsák

  4. Votre traduction de MNA (Magyar Nemzeti Arcvonal) en « Front National Hongrois » est inexacte (mais curieusement cela ne m’étonne pas).

    Front National Hongrois ça donne en hongrois Magyar Nemzeti Front.

    Magyar Nemzeti Arcvonal se traduirait davantage par « Ligne de front nationale hongroise », puisque Arcvonal veut plutôt dire « ligne de front » (tandis que nemzeti veut dire national, je précise pour les non-magyarophones)

  5. que dire…si au lieu de bruler les livres ils les lisaient…ils seraient sans doute moins cretins…et probablement pas fachos….VIVE LA HONGRIE DEMOCRATIQUE ET TOLLERANTE….

  6. lol antonio ^_^ oui mais ca implique qu’ils sachent lire ^_^ (et savoir lire c’est comprendre pas seulement dechiffrer)

    le_bucher> « c’est normal, il n’y a pas de fumée sans feu mon cher. »
    en effet mais quelle est la taille reelle du feu ? ^_^ je trouve que cette allumette fait beaucoup de fumee par rapport a sa taille reelle ^_^ merci les medias ^_^

  7. @Carla :
    Pourquoi penses-tu au coran en particulier ? Si tu te trouves drôle, tant mieux pour toi. Sache qu’ils n’oseraient pas brûler la bible non plus, ni la dianétique qui fait fureur en Hongrie !
    Ceci dit, on a souvent vu le leader de Jobbik porter le keffieh noir pour parler d’Israël… En voyant cet abruti parler du Moyen-Orient, j’étais intérieurement mort de rire à chaque fois moi aussi.
    J’avoue cependant que j’évitais de parler français tout haut ou de trop rigoler en traversant la foule de crânes rasés qui l’écoutait déblatérer ses âneries.

  8. Bonjour a tous,

    Il y a quand même quelque chose qui me dérange dans cet article, c’est l’introduction, écrite par Hulala, qui me semble lourde de sens. Elle est basée sur l’opposition entre les « occidentalisés » et les participants à cette nuit de la purification. Comme si l’Occident était le modèle à suivre pour les Hongrois et le fait d’adhérer à ses valeurs un signe d’évolution.

  9. @ Matthieu,

    Pour le coup, et a la décharge de Hu-lala (une fois n’est pas coutume), il ne me semble pas que l’auteur de l’article ait voulu mettre l’emphase sur une supériorité réelle ou supposée de la jeunesse « occidentalisée ».

    Il s’agirait plutôt, en ce qui me concerne, de deux nihilismes en compétition…

  10. @ Antonio et Le Butch

    Comme si le fait de lire des livres empêchait les gens d’être fachos… Croire que les fachos sont des crétins et les laisser dans cette position procède du même complexe de supériorité que la diabolisation et la volonté d’absence de dialogue avec l’extrême-droite (sans amalgame de ma part entre l’extrême-droite politique et ces groupes) en France et en Belgique qui n’a jamais fait que la renforcer. Le fasciste est un faible, qui s’affirme volontiers comme victime d’une autre entité contre laquelle il se construit et qui a besoin du groupe pour s’affirmer. Diaboliser son groupe et le mettre au ban de la société ne fait que renforcer l’esprit de corps de celui-ci.

  11. Est-il sûr que cet événement ait eu lieu ? Il était certes annoncé sur des sites Internet d’extrême-droite, et le Népszabadsag a repris cette annonce. Hu-la-la a-t-il vérifié que cet autodafé a bien eu lieu ? Des reporters y ont-ils assisté ? Avez-vous trouvé des reportages dans la presse ou sur le net ? Je pose la question car certains journalistes hongrois disent qu’il s’agit d’un canular. Et il me semble que si vous publiez un post après l’événement, il serait utile de faire un minimum de vérifications.

  12. En effet, ça ressemble plus à trois clampins avec un téléphone portable qui brulent dans leur jardin 5 bouquins récupérés dans une brocante, qu’à une action politique d’envergure menée dans tout le pays…

  13. @Alexis et Thalassa : Qui a dit qu’il s’agissait d’une « action politique d’envergure » ? Il me semble que vous vous excitez pour pas grand chose : ce papier ne fait qu’annoncer que l’appel a brûler des bouquins a été lancé comme l’an passé. Cela se résume à 4 lignes dans un chapeau et à une traduction fidèle de nol (quoi qu’en pense le « spécialiste » Alexis). Canular ou pas, l’annonce est passée – et clampins ou pas, l’événement avait déja eu lieu en 2010. Nous n’avons cependant pas jugé utile de nous faire inviter par ces « trois clampins avec un téléphone portable… » Mais peut-être auriez-vous aimé l’être ?

  14. @Matthieu

    selon mon experience tout facho qui se met a reflechir objectivement cesse de l’etre ^_^ (ojectivement est un terme essentiel)

    de plus je n’ai jamais que c’etaient des cretins mais des personnes qui n’avaient pas encore les connaissances necessaires pour atteindre une position qui permette d’avancer objectivement.

    je n’ai pas non plus diabolisé le groupe, j’ai juste minimisé leur importance et leur discours ^_^
    tu as bien vu dans mes propos ce que tu voulais bien y voir ^_^ j’ai a dessein utiliser des termes non negatifs (« idees moins bonnes » plutot que « mauvaises » par ex), j’ai seulement ecrit « Le monde va encore prendre les hongrois pour des extremistes stupides » parce que c’est le raccourci facile que tout le monde fait, ce n’est pas un jugement de ma part.

  15. @ Nicolas. Je disais ça car personne n’oserait brûler le coran sans se faire incendier par les fachistes islamistes. De toute façon, toutes les religions sont fachistes car elles enlèvent la liberté de penser et l’individualisme qui fait la diversité d’un monde uni par les moyens techniques actuelles. Elles font rentrer le peuple dans un carcan de la bien-pensée unique qui ne laisse aucune place à l’individu. Et comme sa religion est toujours meilleure que celle des autres, les guerres ne sont jamais loin pour défendre une idéologie archaïque qui fait régresser l’humanité. Voilà pour ma justification.

  16. @François Gaillard : aimé être invité où? Dans le jardin de trois crétins alcoolisés qui brûlent des livres car leurs auteurs sont juifs? Pas vraiment, non, et je crois pas que j’aurais pu en tirer un reportage qui se vende

  17. Ceux qui n’ont pas compris que ce dénonce ici l’article du Népszabadsàg ( et Hulala) c’est le fait que l’incitation à la haine est tolérée voire autorisée dans ce pays : ce que font 3 illuminés néo nazis dans leur jardin, on s’en fout: ce qui est grave c’est qu’il y appel à les suivre, et un appel à brûler des livres de manière organisée ! c’est un appel à l’intolérance tout court ! qu’il s’agisse de revues pornographiques (on n’a jamais forcé quelque’un à les les lire,- ce qui me fait marrer c’est qu’ils ont dû aller en acheter avant de pouvoir les brûler) qu’ils s’en prennent aux quotidiens de gauche et un hebdomadaire littéraire en dit long sur leur culture générale… Mais s’en prendre au Talmud et aux auteurs juifs est un pas supplémentaire dans l’ignominie… et qu’on me comprenne bien: il s’en seraient pris au Coran, j’aurais réagi de même… mais on va y arriver sûrement au train où vont les choses ici …

  18. « c’est un appel à l’intolérance tout court ! » et j’imagine qu’au nom de la tolérance il faut les interdire ou les mettre en prison c’est ca?

  19. @ Rémi : en effet :je n’ai pas de réponse à ça, c’est juste : c’est tout le paradoxe: au nom de la liberté d’expression peut -on vraiment tout faire ? c’est un travail à faire en profondeur; et dans toutes les couches de la société: l’étranger, le juif, a toujours été le bouc émissaire en temps de crise. L »éducation civique / civile devrait se faire dés la petite enfance. J’ai de la chance d’avoir fait partie de la génération qui avait 15 ans dans les années 70 et c’était génial: peace and love : les années d’insouscience ! mais il y a avait moins de fachos (ou du moins ils se cachaient)

  20. @Sarah Connor:

    Oui vous aviez 15 ans dans les années 70. Vous faites partie de cette génération qui a vécu les plus belles années de ce siècle, a dilapidé le trésor de famille et a laissé a ses enfants une société moralement détruite, une dette colossale et une Europe gouvernée par la maffia bancaire.

    Et qui vient nous donner des leçons en plus. Il n’y a vraiment pas de quoi être fier.

  21. @Francois: bien d’accord avec votre 1ere phrase… le reste: pfff vraiment ! sans commentaire : ca risque d’être méchant…

  22. Je me suis peut être laissé emporter par une verve déplacée a votre endroit. Vous ne portez bien évidemment pas toute la culpabilité du monde que votre génération a enfanté et dans lequel notre génération de jeunes travailleurs doit vivre. Je vous présente donc mes excuses à titre personnel.

  23. François, évitez de confondre ceux qui nous ont entrainé dans la galère d’aujourd’hui, et ceux qui l’ont combattu dès le début. Et encore… vous n’avez pas cité les problèmes dits écologiques.

    De la même façon, il ne faut pas confondre ceux qui ont promu le nazisme, ceux qui ont suivi sans comprendre et ceux qui l’ont combattu lucidement dès le début, à l’intérieur du pays. Je dis cela, car cet été, un campeur allemand relatait qu’une hongroise l’avait récemment traité de Nazi. N’oublions pas que les premiers camps ont concernés les opposants de l’intérieur.

    Il y a des situations, où ceux qui ont vécu les dérapages de l’intérieur, peuvent nous en apprendre plus que tout autre… quand ils y ont survécu…

  24. Je ne confonds rien du tout, c’est vous qui ne savez pas lire. Vous faites un contre sens total dans votre commentaire. Je dis précisément que c’est cette génération qui a voulu changer le monde qui justement en a fait un enfer. Que précisément ceux qui croyaient résister n’était que les idiots utiles du système libéral et donc leurs meilleurs alliés. Car le libéralisme sociétal amène le libéralisme économique. L’un ne va pas sans l’autre car il en est le prolongement logique.

    Jean Claude Michea l’a bien mieux expliqué que moi pour ceux que ca intéresse.

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