Átlátszó : Attila Mong lance un appel aux dons pour soutenir le journalisme d’investigation en Hongrie

Le journaliste hongrois Attila Mong a lancé un appel aux dons afin de soutenir le très sérieux site internet d’investigation « Átlátszó ».

Traduction d’Ádám Fáczán pour hu-lala.org d’un article publié sur le site d’Átlátszó, sous le titreMost itt lehet szabadon újságot írni – Mong Attila támogatási felhívása.

Je suis Attila Mong, le secrétaire de rédaction du site Atlatszo.hu. Je suis devenu journaliste parce que j’aime la liberté plus que tout ; je l’aime tellement que je ne voudrais pas, que je ne pourrais pas y renoncer. C’est la raison pour laquelle je travaille chez Átlátszó. Dans les médias hongrois c’est le journal où l’on peut écrire librement sans obstacle, sans barrière.

Lors de mon parcours professionnel j’ai travaillé dans plusieurs rédactions, telles que Figyelo, Origo, Infórádió. J’ai écrit un livre d’investigation sur le scandale de Kulcsár qui était à l’époque l’une des affaire de pots-de-vin les plus connues du gouvernement de gauche ; de grandes sommes, destinées à la construction des autoroutes, étaient blanchies par le biais de compagnies offshore, puis ils s’en sont servi pour financer le parti et leur politique. Le livre en coédition avec Éva Vajda, « Ártatlanok kora », aborde et analyse les crimes « en col blanc » (Postabank, Globex, scandale de Kulcsár) du point de vue de la Justice pénale ; à quel point elle était capable ou incapable de trouver les vrais responsables.

  • Vos soutiens seront gérés par Atlatszo.hu Közhasznú Nonprofit Kft via Magnet Magyar Közösségi Bank.

  • Numéro de compte bancaire : 16200216-00141891.

  • Information Paypal : info@atlatszo.hu

Mes deux autres livres portent sur l’investigation historique de deux évènements. « János Vitéz a Gulágon » découvre et analyse un évènement tragique de l’année 1946 ; en se basant sur ce livre le Nemzeti Színház a mis en scène un spectacle couronné de succès. Mon dernier livre penche sur les relations entre le FMI et les communistes hongrois et les dettes du régime Kádár. Outre cela, j’ai même rédigé un manuel ayant pour sujet le journalisme d’investigation. En reconnaissance de mes travaux en tant que journaliste d’investigation, j’ai obtenu en 2003 le prix Gobölyös Soma, puis l’équivalent hongrois du prix Pulitzer en 2004. Le semestre précédent j’ai participé au programme John S. Knight Journalism Fellowship auquel ne sont acceptés que 20 journalistes-candidats sur plusieurs centaines chaque année.

Chez Átlátszó, j’ai la tâche, d’une part de mettre à jour le « Kis Oligarchatározó » très controversé, d’autre part de rédiger des articles d’enquête ; vous y trouverez la liste de mes articles. En ce moment, j’écris une newsletter avec pour sujet des actualités, des informations concernant la corruption à l’échelle nationale comme à l’échelle internationale. Chaque semaine j’en fais un résumé sous le nom « Heti Mutyimondó ». De plus, je participe à la gestion financière et stratégique du site Átlátszó. Je contribue également au travail de Mérték Médiaelemzo Muhely où nous surveillons la liberté de la presse en Hongrie ; cela consiste en la rédaction d’analyses et de propositions média-politiques. Actuellement, je travaille à Berlin où je suis étudiant boursier à la fondation américaine Ashoka. Je me plonge dans le fonctionnement des changements sociaux.

Je vous demande votre soutien.

Les deux premières années du fonctionnement du site atlatszo.hu nous ont apporté beaucoup d’expériences positives, très encourageantes. Notre bilan : 200 000 visiteurs par mois, 25 000 inscrits, plusieurs milliers de demande d’information, plusieurs douzaines de procès gagnés. Tout cela n’est pas dû au hasard, nous n’avons pas a attendu que le poulet rôti nous tombe dans la bouche ; le personnel et les bénévoles de atlatszo.hu travaillent d’arrache-pied chaque jour à son succès.

Personne parmi les propriétaires du site n’est avide d’argent, nous n’avons pas de diffuseur qui a la main longue et ce ne sont pas mes oligarques préférés – László Puch et Lajos Simicska – qui payent nos factures. Nos principes concernant le soutien financier excluent les commandes gouvernementales et politiques ; c’est la raison pour laquelle, comme sujet, nous pouvons traiter tout ce que nous voulons. En revanche, nous avons besoin du feed-back positif de notre public ; un feed-back moral et bien entendu un feed-back financier sous forme des dons. Je souhaiterais ici vous demander, si vous trouvez ce projet intéressant, d’encourager le site financièrement aussi, dans la mesure de vos ressources.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, d’autant que les associations ayant les ressources pour doter qui, pour watchdog, pourraient être en cause, mesurent le succès d’un projet auprès de la société, entre autres, par le nombre des individus qui dotent. C’est en se basant sur ces statistiques que ces associations nous attribuent des sources ou pas. Vous pouvez, par exemple, commander une t-shirt Átlátszó ou vous abonner tout simplement. N’hésitez pas à nous aider même par les moindres sommes; soit quelques euros qui équivalent à 1-2 pains au chocolat. Pour savoir plus sur nos principes concernant le soutien financier, veuillez cliquer sur ce lien.

Merci de vos soutiens,

Attila Mong

6 Comments
  1. Une petite question aux rédacteurs de Hulala:
    Quand voit-on publier des articles sur les données économiques de la Hongrie?
    Méme s’ils sont bien meilleurs que sous le régne des ex-communsites, je pense que les lecteurs francais seraient aussi contents (ou surpris) d’apprendre que le déficit budgétaire, ainsi que le chómage ont baissé sensiblement, le GDP a augmenté sensiblement, les salaires otn augmenté…pour ne mentionner que les plus importants.

  2. @Une petite question a Monsieur Bulcsú
    Quand va t’il nous offrir un commentaire sur les grandes avancées sociales de son cher Orbán?
    Limitation de l’indemnisation du chomage a trois mois, autorisation de licenciement sans motif dans la fonction publique et les collectivités, suppression du dégrevement fiscal sur les bas salaires. 1,5 millions de bénéficiaires du merveilleux cadeau du taux unique d’imposition sur les revenus (pour 500 milliards de Fr /an) contre 2,5 millions de perdants, TVA a 27%, championne d’Europe (jobban teljesítünk !!…).
    Construction de grands stades de foot alors que des services d’hopitaux sont contraints de fermer faute de crédit, ou que des cantines d »école ne peuvent servir….
    Quant aux beaux résultats, évidemment, en allant joyeusement piquer les sous des fonds de pension privés ou des caisses d »épargne!. Merci, comme cela, moi aussi, j’y arrive!
    Et l’impot dit « sur les transactions » qui n’est pas sur les « transactions », mais sur tout mouvement d’argent, du réglement de la facture a la poste au retrait de nos modestes sousous a la billetterie ?
    Berf, comme le proclame modestement votre petit héros (et vous-meme): vous etes les meilleurs en Europe, … hajrá !

  3. M. Waline,

    Biensúr, on peut trouver et il y a des mesures comme vous l’écrivez. Mais il faudrait aussi comparer la situation actuelle avec celle que les ex-communsites ont laissée derriére eux: ils ont supprimé les 13e mois de salaires des retraites (« Fájni fog… » merci Bajnai pour ton programme maffieux!!!), hausse du chómage jamais vu, endettement « historique » du pays, coopération avec les banques pour les préts en devise… pour ne mentionnée que les plus catastrophiques. Oú niez-vous (merci de justifier pour quelle raison) que le pays a enfin sorti de la procédure d’UE á cause du déficit budgétaire, que le chómage commence a baissé, que la dette publique baisse, que le GDP augmente, etc, etc, etc.
    Pour les retraites privées: ce n’est pas le gvt qui l’a volé, mais les assurances. Il faudrait connaitre la Hongrie, cher Pierre, pour savoir combien de bénéfice ont produit les caisses pour la somme qu’on leur a confiée!
    Nous avons recu (nous, les Hongrois), les lettres d’infomration que l’épargne pour votre retraite est de -33% (!!!), -18%, – 23%!!! Oú est-il passé notre argent? Qu’il revinne á la communauté, cád á l’état!

  4. Encore une petite remarque: je ne regarde pas votre style moqueur envers moi, mais votre manque de vérité m’agace un peu: vous diffusez que « des services d’hopitaux sont contraints de fermer faute de crédit, ou que des cantines d »école ne peuvent servir…. »
    Vous oubliez les grands scandales des ex-communistes qui fermaient un grand nombre d’hópitaux dans le seul but de faire passer le bátiment aux copains…Le gvt Orbán fait un grand effort de les ré-couvrir (János+MArgit kórház). Alors reprocherca au gvt actuel…
    Vous oubliez que le gvt actuel a repris (!!!!) toutes les dettes des communes, villes de Hongrie!
    Je ne vous connais pas, mais je vous redemande Pierre, de ne pas diffuser des mensonges sur la Hongrie et de ne pas donner de lecons de sagesse á un peuple dont vous étes censé partager le sort.
    Parce que vous étes Francais, merci de ne pas vous croire supérieur á nous, pauvre Hongrois.

  5. « à nous, pauvres Hongrois » voici la clé de notre pauvre situation: un immense complexe d’infériorité , par ailleurs soigneusement entretenu par un double discours. La Hongrie est comme l’enfant dont la mère lui dit qu’il est le plus beau, le plus intelligent, le plus merveilleux, mais qui, par son comportement, lui envoie des messages contraires, elle ne l’embrasse jamais, ne le caresse pas, ne le valorise pas. Ces enfants ont de grands risques de devenir schizophrènes. La Hongrie est en plein dedans! Tant que la Hongrie ne sera pas guérie de ce complexe d’infériorité, n’aura pas confiance en elle, ne s’aimera pas elle-même, elle restera à la merci de l’intolérance, du racisme. Et qu’on ne me dise pas que c’est de la faute des autres….

  6. l’expression « pauvre Hongrois » étati ironique pour les propos pleins de supériorité de M. Walin.

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