Après Népszabadság, le journal Népszava en danger

Après des mois de tractations, TGD Intermedia SA a cédé les droits d’édition du journal de gauche Népszava à un autre groupe suisse, Marquard Média. Le premier avait la réputation d’être proche des socialistes, le second est quant à lui connu pour publier en Hongrie des magazines tels que Joy, Playboy ou encore Éva magazin.

La direction de Marquard Media a indiqué qu’elle comptait informer prochainement les cinquante salariés de Népszava («la parole du peuple») sur le futur de leur journal et de leur emploi. Le nombre de collaborateurs du journal à baissé au cours des dernières années, la direction ayant mis en place des mesures d’économies drastiques.

Marquard Média entretient des liens étroits avec la Hongrie. Le groupe avait acheté le Magyar Hírlap en 2006 avant de le revendre en 2008. Son propriétaire, Jürg Marquard, est lui-même Consul général honoraire de Hongrie en Suisse depuis 1995.

Selon les informations du quotidien hongrois Magyar Nemzet, de futurs licenciements sont à craindre et une disparition pure et simple du titre n’est pas inenvisageable.

Si la disparition de Népszava venait à arriver, c’est tout simplement le plus ancien et le dernier journal quotidien national de gauche qui disparaîtrait, après le Népszabadság dont la parution est suspendue depuis le vendredi 7 octobre.

Hongrie : des journalistes dénoncent un «putsch» à Népszabadság

Sources : Index.hu, MNO.hu

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