« Je suis sous le choc ». C’est par ces mots que le Premier ministre hongrois a commenté ce matin la décision du président américain Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le Climat.
« Je suis sous le choc ». Le Premier ministre conservateur Viktor Orbán a exprimé sa déception ce matin suite à l’annonce du président Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le Climat. Sur les ondes de Kossuth Rádió, le chef de l’exécutif a rappelé que la question du réchauffement climatique et de sa dangerosité pour la population mondiale faisait l’objet d’un large consensus en Hongrie.
Pour Viktor Orbán, la décision de Donald Trump pourrait entraîner des conséquences « auxquelles il faudrait réfléchir ». Si la position du Premier ministre hongrois s’inscrit dans la vague d’indignation qui a saisi les capitales du monde entier, ce dernier ne s’est pourtant pas privé d’adresser une pique à l’égard de Berlin, où la chancelière Angela Merkel et son rival social-démocrate Martin Schultz ont estimé que les États-Unis ne pouvaient plus être considérés comme un « allié fiable ». « J’appelle les Allemands à un peu de modestie quant à ce genre de déclaration car l’histoire européenne a bien montré à quel point ces considérations généralisantes pouvaient être dangereuses » a notamment critiqué Viktor Orbán.