La Slovaquie veut faire taire « sa » minorité hongroise

Il serait bon que les Hongrois et les autres minorités de Slovaquie renoncent à leurs projets estivaux et mettent à profit le mois d’août pour régler leurs éventuels problèmes administratifs, car à partir du 1er septembre, ils n’auront plus le droit de s’exprimer dans leur langue maternelle, ni dans l'administration, ni dans les médias.
Finis les « Jó napot kivánok » et les « Bocsánat, nem értem ». Les quelques 600 000 magyarophones du Sud du pays (10% de la population totale) devront désormais se fendre de « Dobrý den »

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Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).