Samedi 31 au soir, l’ambiance n’était pas gaie aux pieds de la statue de Kossuth, à coté du parlement. Les visages étaient sombres et les regards très tristes en écoutant les discours du philosophe Tamás Gáspár Miklós mais surtout des deux journalistes grévistes de la faim, Balázs Nagy Navarro et Aranka Szávuly. La gauche hongroise enterrait « sa » démocratie, en quelque sorte. Quelques milliers de personnes étaient présentes pour les soutenir, après plus de trois semaines de grève de la faim et quelques jours après avoir appris . . .
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