En déplacement à Vienne mardi, le premier ministre hongrois a défendu sa réforme votée lundi par le parlement, mettant fin au système mixte de retraite et conduisant à une « nationalisation » des fond de pensions privés, affirmant avoir « sauvé le système de retraite » de la Hongrie.

« Une dette de quelque 80% du PIB pèse sur la Hongrie. […] C’est une situation inacceptable« , a-t-il justifié à l’agence de presse autrichienne APA.
Selon la nouvelle législation qui devrait entrer en vigueur début 2011, les personnes qui choisiront de rester fidèles aux caisses privées perdront tous leurs droits à la retraite d’Etat. Une mesure extrêmement controversée que Viktor Orban a défendu en des termes très catégoriques : « Celui qui est solidaire envers nous, nous sommes également solidaires envers lui. Mais celui qui n’est pas solidaire envers nous, celui là ne doit pas compter sur le soutien de la communauté« .
De son côté, le fidèle porte-parole du Premier ministre, Péter Szijjarto, a fait part des prévisions gouvernementales selon lesquelles la majorité des cotisants à une caisse de retraite privée rejoindra le système public. Personne ne sera lésé par la réforme, a-t-il assuré.
C’est un avis que ne partage pas Stabilitas Pénztar Szövetség (l’Association des Caisses de Retraites Privées), représentant trois millions de salariés hongrois, qui a porté l’affaire devant le président de la Commission européenne, M. Barroso.
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donc, si je comprends bien, celui qui paye pour une retraite privee paye quand meme pour la retraite publique mais ne peut en profiter ?
on peut pas plutot choisir de ne payer ni l’un ni l’autre ? et ainsi pouvoir investir son argent dans des choses vraiment utiles&rentables (maison, appartement,…) ?