La Hongrie n’a pas le monopole du patriotisme cathodique. Mais avec « Magyarorszag, szeretlek ! » (Hongrie, je t’aime), un jeu au nationalisme débridé qui cartonne depuis deux ans sur le web comme sur le petit écran, M1, principale chaîne publique du pays et franchement pro-Orban, met le paquet. Démonstration.
« Sur un globe immense, c’est un petit bout de terre. Mais c’est notre maison, et ça le restera toujours. Si le grand monde m’appelle, je lui dis du fond de mon cœur : Hongrie, je t’aime ! Ne pense pas que c’est plus facile ailleurs. L’herbe du voisin est toujours plus verte. Puissent ceux qui nous trouvent trop dangereux entendre cette chansonnette ».
Lire la suite de l’article publié le 11 décembre sur le site « Mi ujsag ?«
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@La rédaction d’Hu la la :
Je trouve les paroles ridicules, et cet état d’esprit de ‘culpabilité’ face à l’opinion adverse est un peu insignifiante, en ce sens qu’il n’y a aucune raison en tant que Hongrois de ne pas aimer son pays-natal, ça ne veut pas dire que tout est parfait.
Je ne trouve pas cette chanson de Takacs Nikolas très utile, enfin, s’il peut avoir son petit ‘cachet artistique’ par le média, et on sait qui le finance, et donc je trouve minable, oui minable, de croire de manière aussi peu évoluée les choses.
Je dois admettre que je ne comprends pas le fait qu’on parle des Hongrois qui pourraient partir à l’étranger, ou de ceux qui se feraient ‘blâmer’ moralement, parce qu’ils sont avec d’autres opportunités.
Je crois qu’il y là encore, ‘une fois’ n’est pas coutume comme les Bruxellois disent, on n’y comprend ou on n’y entend pas grand chose derrière ce message… Ridicule.
Udv.
Le nationalisme (ou chauvinisme) ne date pas d’hier à la télé, ceux qui ont entendu un jour les commentaires « sportifs » de Szepesi sauront de quoi je parle…
Le quotidien Népszabadsag est désormais à vendre.
Les journaux n’intéressent pas trop les hongrois qui n’ont pas le sou à mettre pour s’informer. Les hongrois écoutent la radio et regardent la télévision à condition que celles-ci soient gratuites.
En Hongrie la télévision c’est un peu comme en Italie sous Berlusconi…
Décidément les hongrois ont décidé de pas décider…
Zsak,
Ce qui n’intéresse pas les Hongrois c’est Népszabadság et non pas les journaux. Je n’ai pas de chiffre á l’appui concernant la vente des autres journaux, mais je connais le niveau de ce journal, et je peux vous dire de ne plus vouloir le lire, méme si c’était gratuit.
Comment était la télévision sous Berlusconi? Je pense que vous ne pensez pas á ATV, le « bureau de travail » libéraux et des ex-comunistes…
Bulcsú,
Vous me désolez, vous n’avez jamais de chiffres à l’appui…
Les journaux des socialistes « Népszabadság (850000) és Népszava(20000) » ont à peine plus de 100 000 tirages journaliers.
Les journaux Fidesz » Magyar hirllap (400000) és Magyar nemzet (60000) » ne tirent donc pas plus de 100 000 exemplaires au quotidiens.
Par contre Métro un journal « apolitique » qui est GRATUIT tire à 300 000 exemplaires.
Voici qu’à présent vous possédez les chiffres, vous pouvez désormais nous les commenter.