Par Swan Min-Tung
Cinq syndicats d’enseignants d’établissements publics ont constitué un comité de grève pour contraindre le gouvernement à négocier avec eux avant la modification programmée du système éducatif, selon le quotidien Népszabadság.
Après la manifestation musclée des forces armées vendredi – pompiers, gardiens de prison, douaniers, gendarmes, etc. – c’est au tour des enseignants de protester contre les réformes d’austérité du gouvernement.
La Constitution n’avait pas fait l’objet de dialogues sociaux et c’est seulement après que les syndicats avaient menacé de faire grève. Cette fois-ci, la menace de grève des enseignants décide d’être cause et non conséquence des changements, alors que ce ceux-ci aspirent simplement à engager des consultations gouvernementales, a affirmé le leader du syndicat PDSZ, Laszlo Mendrey, lors d’une conférence de presse jeudi dernier. Une deuxième revendication porte sur l’augmentation des salaires, tant qu’à faire.
Selon l’agence MTI, ce comité de grève aurait déjà rédigé une lettre à l’attention du Premier Ministre afin qu’il désigne un représentant du gouvernement comme interlocuteur pour négocier avec eux avant le 10 mai. 7 points de la réforme sur lesquels ils souhaitent revenir sont contestés dans cette lettre, parmi lesquelles l’augmentation du nombre d’heures hebdomadaires obligatoires.
eh ben…si le clan Fidesz/Orban voulait normaliser voir stériliser les hongrois il est en revanche en train de les reveiller…chez les pharmaciens ce phénomene est qualifié d’effet secondaire…..