Lundi 19 octobre, le Parlement hongrois a ratifié le projet multilatéral Nabucco, gazoduc censé réduire la dépendance européenne au gaz russe et à l’intermédiaire ukrainien.
L’accord entre les pays qui seront traversés par l’énergie provenant directement de la Caspienne avait été signé à Ankara le 13 juillet dernier.
Pour l’Union Européenne, la nécessité d’esquiver la Russie est donc au-dessus de tous les problèmes diplomatiques et d’intégration qu’elle peut connaître avec la Turquie. Passant par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, pour enfin terminer sa course en Autriche, le projet est soutenu financièrement par les Etats-Unis, et bien sûr par Bruxelles. Né en 2002, et grâce à ce type de formalités politiques accélérées, il espère voir le jour en 2014. En attendant, la Hongrie dépend encore à 80% du gaz russe.