Le quotidien conservateur Magyar Nemzet rapportait vendredi que 25 clubs de la capitale ont du fermer leurs portes avant la mi-mai, soit pour n’avoir pas obtenu de licence adéquate à leur activité, soit parce qu’ils n’avaient pas d’issues de secours suffisantes.
Pendant cinq mois, la très médiatique tragédie du West Balkan a largement inspiré les autorités de Budapest dans la répression des lieux de vie nocturne qui ne respectent pas à la lettre les normes de sécurité déterminées par l’Office National de Contrôle des Catastrophes. Au total, 73 rapports ont été rédigés, environ 1700 contrôles de protection incendie ont été effectués et des centaines d’amendes ont été distribuées.
Les autorités ont cependant opéré après concertation avec les associations de professionnels, qui sont soutenues dans leurs démarches vers plus de sécurité dans le divertissement nocturne de la jeunesse par les associations de parents. Grâce à cette concertation, les descentes de police dans les établissements se sont faites plus rares et plus discrètes car elles étaient non seulement « inutiles », mais avaient aussi tendance à « casser le marché » selon une source de l’association des clubs de Budapest, EKBSZ. Les autorités ont également demandé à cette dernière de leur livrer un rapport sur l’efficacité des nouvelles politiques d’encadrement du divertissement nocturne d’ici à la fin de l’été, certainement pour ne pas trop égratigner la bonne réputation de la capitale auprès des touristes étrangers.
Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent
La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ?
Budapest serre la vis à ses noctambules
EKBSZ, l’association des clubs de Budapest