Par Marguerite Hubsch
Le dernier film du réalisateur hongrois Béla Tarr, A Torinói Ló (Le Cheval de Turin), est à l’affiche du 61ème festival du Film de Berlin jusqu’au 20 février.
L’histoire se passe dans la ville italienne à la fin du 19ème siècle. Nietzsche court au secours d’un cheval brutalisé par son cocher. Suite à cet événement, le philosophe perd connaissance puis tombe dans le mutisme et met fin à ses écrits. Ce film dramatique évoque une marche vers le néant – qui dure six jours – en retraçant la destinée du cocher, de sa fille et du cheval.
Selon Béla Tarr lui-même – connu pour ses films hors-norme – il pourrait s’agir de sa dernière réalisation, reconnaissant que ce genre de cinéma n’est plus tellement bien accueilli par le public. A Torinói Ló, pellicule en noir et blanc, lent et très épuré, ne comporte que très peu de dialogue. Il faut s’accrocher pour aller jusqu’au bout ! Le cinéaste hongrois reste toutefois apprécié sur la scène festivalière, la Berlinale attribuera t’elle l’Ours d’Or, ou d’Argent, au « Cheval » ?
Site officiel du Festival de Berlin
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L’histoire ne se passe pas dans la ville italienne. Si vous aviez vu le film, vous auriez vu une ferme à la campagne et rien de plus.
L’évocation de Turin et de Nietsche n’apparaît que dans le prologue.
c’est bien ca le problème, un film de Béla Tarr de se « voit » pas, il se songe après le premier plan séquence, long de 20 minutes, lorsqu’on est déja bien endormi 🙂