Le festival de la Francophonie a commencé vendredi dernier à Gödölö, et s’étend jusqu’au 27 mars, dans les villes hongroises dotées d’une Alliance Française. L’Institut Français de Budapest est bien sûr au coeur du projet, qui fait la promotion exhaustive des arts à la sauce francophone. Musique, danse, théâtre, expos, littérature ou encore gastronomie, une belle manière d’opérer le passage de l’hiver au printemps, tout en accompagnant la première fête nationale hongroise de l’année.
A Budapest, une première semaine sous le signe de la découverte et de l’expérimental
Le programme est très dense et très varié, on y trouve quelque chose à voir tous les deux jours en moyenne. Voilà pourquoi il est difficile d’énumérer ici tous les spectacles et événements du festival. En bref, celui-ci commence en douceur avec une lecture, ce soir à 18h à l’Institut Français de Budapest, de l’écrivain algérien Mohamed Kacimi. Sous sa plume, le lecteur francophone développe un regard plus intelligent et plus complexe sur le monde arabo-musulman.
Mardi, toute la journée sera consacrée à la presse francophone en Hongrie (6ème édition), à partir de 10h au lycée Kölcsey Ferenc de Budapest. Après presqu’un an d’existence, la rédaction de Hu-lala est ravie d’y participer en tant que partenaire!
Mercredi à 18h, c’est un véritable défi littéraire et linguistique qui attend les visiteurs à la librairie Latitudes : pour le 90ème anniversaire de la naissance de Boris Vian, son traducteur hongrois sera présent pour parler de la difficulté de retranscrire les jeux de mots, les figures de style très personnelles et l’imagination débordante du romancier – poète – mélomane français.
Vendredi après-midi, l’Institut organise son fameux concours de chanson francophone interprétée par de jeunes talents hongrois « castés » dans tout le pays.
Samedi matin, toujours à l’Institut, l’occasion sera donnée de vérifier le bien fondé des résultats de l’enquête Eurostat que nous rapportions en octobre dernier, sur la pratique des langues étrangères au sein de l’Union Européenne. En effet, cette enquête prétend que les Hongrois sont les mauvais élèves de l’Union en matière de langues. A partir de 10h samedi, une conférence portera donc sur la situation de l’enseignement des langues vivantes en Hongrie.
Samedi soir, pour finir la semaine en beauté, la chanteuse Belge Stéphanie Blanchoud donnera un concert à l’Institut. Ses textes, à la fois légers et mélancoliques, seront accompagnés par un trio de musiciens folk – pop – acoustique.
Tout le programme est disponible sur le site du festival, un site très bien réalisé soit dit en passant : www.francophonie.hu .
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