Au centre de cette nouvelle affaire, se trouve la question de savoir si les banques peuvent, a posteriori, être considérées comme successeurs légaux des biens déposés de leur plein gré par les personnes qui ont ensuite été déportées. Toutefois, la Banque nationale de Hongrie a une responsabilité claire pour tous les dépôts qui ont été effectués, selon Feldmajer, qui s’est exprimé à MTI hier. D’après un décret du gouvernement hongrois en 1944, les juifs ont dû déposer leurs actifs aux banques, ainsi que leur or et leurs objets de valeurs. Ceux-ci ont ensuite été transférés à la Banque nationale de Hongrie, a t-il ajouté.
La plainte ayant été déposée jeudi dernier, l’agence de presse MTI n’avait toujours pas obtenu de réaction de la part des banques hongroises concernées, qui ont été un peu « prises par surprise ».
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