La chaîne de télévision franco-allemande Arte a consacré mardi un court reportage au Théâtre József Katona de Budapest. Ce théâtre programme en ce moment la pièce Illaberek qui traite de l’émigration des jeunes – et des moins jeunes – Hongrois vers l’Europe de l’Ouest.
Máté Gábor, acteur et directeur du théâtre explique dans le reportage : « La gauche hongroise n’avait pas de réponses aux problèmes sociaux urgents, ce qui a conduit à de graves dérives à droite. Si l’extrême-droite est aujourd’hui aussi forte, c’est aussi à cause des échecs de la gauche, car elle a été incapable de proposer un avenir aux jeunes ».
@La rédaction :
Est-ce qu’on peut me dire et m’expliquer, voire à me donner les explications utiles à cette mise en scène quelque étrange, parce qu’on essaye de traiter un sujet d’actualité, et à la fois un « art » ?!
Chacun s’exprimera sur cette troupe qui dénonce les ressentis par certains, mais je trouve dommage que le nom de Katona József soit utilisé à tort pour des actions purement politiciennes.
Cet homme qui est l’auteur de notre tragédie nationale, c’est aussi un homme qui a combattu et fait de la manière la plus simple les choses.
Certes, il eût été un patriote qui nous a écrit la « bánk bán », et les 5 actes de cette dernière, ça tient toujours à des comparaisons intéressantes qui coexistent toujours en Hongrie.
C’est assez populaire, pour ne pas dire populiste, et pourtant, il a fallu longtemps après la mort d’un homme qui a défendu la cause, en voyant la tragédie s’installer dans un pays qui est le nôtre.
Mais depuis, le non-sens et l’aspect irréfléchi de nos politiciens hongrois, c’est ce qui inquiète, car si cet auteur, et écrivain national est intégré dans les cours en Hongrie, il est étonnant de constater la régression du niveau de la pensée.
Accuser la gauche d’être responsable de tout, c’est un peu exagéré, en démocratie, il faut assumer les torts, et pourtant je suis plus proche de la démocratie libérale.
On essaye de fustiger la gauche, alors qu’en réalité, la droite n’a mieux fait pour réussir à nous sortir de la « misère politique ».
Comment un endroit qui se définira comme un théâtre, comment peuvent-ils dire qu’ils jouent avec un sens artistique, si la fibre politique intervient ?
Est-ce que les Hongrois sont incapables de se raisonner en allant voir une pièce de théâtre adaptée, et là je reconnaîtrai volontiers le réel talent, mais là non ?!
L’art et le don sont distincts, mais certains ont le don en art d’énerver.
Dont nos politiciens, qui pensent pouvoir être la « haute élite » parce qu’ils utilisent, presque par insultes le niveau intellectuel de nos intellectuels.
Je trouve que priver l’esprit d’entreprendre, et donc créatif, si on ne fait rien pour soutenir nos artistes, nous nous viderons de nos talents, hors deçà, il faut rester avec les pieds sur terre.
C’est certain, les nationalistes sont ceux qui inspirent la fumée toxique qui est la destruction, car sans diversité, aucune culture ne peut s’influencer et se créer.
Je tiens à être très clair, on aurait parlé de Széchenyi, j’aurai exactement réagi de la sorte. Même avec plus de convictions.
Le plus grand des Hongrois, c’est bien lui, non !?!