Le guitariste préféré des Hongrois, Tamás Cseh, est mort, il y a deux jours, à la suite d’une longue et douloureuse maladie. Le compositeur, chanteur, interprète né à Budapest en 1943 était un emblème de la vie intellectuelle hongroise.
Tamás Cseh était un artiste à part entière, un « touche à tout ». Etudiant aux beaux arts et professeur de dessin dans sa jeunesse, il maniait, avec grâce, le crayon et le pinceau. Accompagné de son éternelle guitare acoustique, il savait envouter les foules avec sa voix et ses mélodies. En tant que réalisateur au cinéma, que metteur en scène au théâtre, il a su brillamment faire partager ses idées sur le monde et sur la vie, son amour de la culture indienne, sa passion pour la liberté…
Il était surtout connu en tant que chanteur et parolier. Dès 1976, avec son premier album Lettre à ma sœur, il s’est imposé d’emblée comme un formidable commentateur de la réalité sociale de son pays. Il influença ainsi de nombreuses générations sous le régime socialiste. Aujourd’hui, il reste une référence pour la jeunesse magyare, une source d’inspiration pour les musiciens hongrois.
A 66 ans, il quitte donc ce monde laissant derrière lui un pays qu’il adorait. L’information de son décès fut très peu relayée par les médias étrangers. Peu importe, la Hongrie l’aimait et ne l’oubliera jamais. Depuis deux jours, Tamás Cseh est pleuré comme il se doit sur ses terres.
Enfin je découvre un cite sur la hongrie rédigé en français! Ce sra pour moi plus facile vivre les actualités dons mon père etait originaire.