Dans une récente interview à Omega TV, Pal Sarközy de Nagy-Bocsa, 80 ans, aristocrate hongrois et père du Président français Nicolas Sarkozy, n’a pas caché son envie pressante de voir un jour sa « dynastie » s’installer pour des générations aux commandes de l’Hexagone.
Une déclaration quelque peu déroutante si l’on parvient à se remémorer que la France, malgré sa flagrante dérive monarchique au sommet de l’Etat, reste, du moins sur le papier, une République…
Lors de cette interview à domicile, l’animateur a commencé par féliciter le courage du jeune Pal. « Courage » d’avoir quitté la Hongrie afin de vivre des jours meilleurs en France, lorsque ses gens de Nagy-Bocsa se soumettaient – souvent à contre-coeur – au communisme de Moscou. Pal Sarközy a cependant principalement évoqué son existence française. Entre sa « rocambolesque » arrivée en France sans le sou, son passage par les beaux quartiers parisiens lorsqu’il travaillait, entre autres, pour la maison Dior, la publicité, et sa carrière tardivement reconnue de peintre, il a finalement lâché le morceau qui a si peu fait réagir les JT français : « J’espère que les Sarkozy vont devenir une dynastie en France… Mais il faut trois générations au moins qui réussissent pour faire une dynastie! Je crois que mes petits-enfants sont bien partis pour le faire », a t-il dit après s’être félicité (et c’est bien normal) de la réussite fulgurante de ses petits, en particulier celle de ses deux premiers.
Guillaume, ex vice-président du patronnat français (MEDEF), et bien sûr Nicolas, qu’une bonne partie de la presse européenne s’empresse de comparer ironiquement à Napoléon à la première occasion. Qu’y a t-il donc d’étonnant dans sa déclaration? Pas grand chose en fait, car l’on conviendra volontiers que, dans l’esprit d’un petit aristocrate magyar prénommé Pal, gouverner soit réduit à une affaire de Pedigree !
Un vieux monsieur peut rêver…
Mais son côté hableur (szélhámos) est génant.
Il se dit légionaire. Mais, il ne l’a été que quelques jours, le temps de tricher pour obtenir des papiers avec la complicité d’un ami de son père.La « combinazione » est-elle héréditaire ?
Il se dit peintre. Mais, c’est un graphiste allemand qui oeuvre à sa place.
Il se dit aristocrate. Mais, il est issu de la petite noblesse.
Dans un récent entrtien accordé à L’Express il dit « chaque femme est un terrain à conquérir ».
Pauvres femmes. Pauvre France !