Humiliée par la Roumanie vendredi soir à Bucarest (0-3), la Hongrie a su se reprendre hier soir pour s’imposer sur le large score de 5-1 contre la modeste équipe d’Estonie, avant-dernière du groupe D. Elle s’empare à nouveau de la seconde place, avec 1 point d’avance sur la Turquie et la Roumanie.
Profitant d’une défaite de la Roumanie sur son terrain face à la Turquie (0-2), la Hongrie reste en course pour décrocher la seconde place du groupe, synonyme de match de barrage pour accéder à la Coupe du Monde au Brésil l’an prochain. Premiers du groupe, les Pays-Bas sont d’ores et déjà qualifiés.
La Hongrie jouera ses deux derniers matches de qualification le 11 octobre contre les Pays-Bas et le 15 octobre contre Andorre, dernier du groupe. On peut trouver les cotes sur www.bwin.fr. La Roumanie est en bonne position pour la 2e place finale puisqu’elle jouera contre les deux équipes les plus faibles : Andorre puis l’Estonie.
La Hongrie annonce sa candidature à l’Euro 2020
Plus tôt dans la journée, la Hongrie s’était portée candidate pour accueillir des matches du championnat d’Europe 2020, au cours d’une conférence de presse où étaient présents le président de l’UEFA, Michel Platini, et le Premier ministre, Viktor Orban :
«La [fédération hongroise] MLSZ et le gouvernement hongrois se sont mis d’accord pour présenter la candidature de Budapest pour accueillir l’Euro-2020»,
a déclaré le président de la fédération, Sandor Csanyi.
A la mi-temps du match, le Président de l’UEFA Michel Platini, présent au stade Ferenc Puskas de Budapest, s’est exprimé sur la chaîne publique MTV : « Il y aura un très beau stade à Budapest et c’est une bonne nouvelle pour le football hongrois ». Mais, il a prévenu : pour avoir une chance d’accueillir des matches de l’Euro 2020, de belles infrastructures sont nécessaires, mais pas suffisantes : « Il faut un beau stade en 2020, mais 30 villes vont vouloir la compétition. Il faut que le dossier présenté par la fédération soit bon ».
Platini a aussi insisté sur la nécessité de mettre un terme au comportement de certains supporters : « En Hongrie il y a eu des problèmes de racisme. Il faut se battre la-dessus, on ne peut pas tolérer tout ça, il faut savoir respecter les différences ».
Va vraiment falloir qu’ils gagnent contre les pays-bas le 11 octobre pour qu’il se qualifient et qu’on puisse leurs pardonner cette humiliation en Roumanie où pour l’honneur se résultat est innecceptable. Seul la qualification comptera pour une réunification avec leurs supporters !
Kedves Zoltan,
C’est vrai qu’il faudra battre les bataves qui eux, sont déjà qualifiés.
Mais voilà, les hollandais doivent prendre des points FIFA si ils ne veulent pas se retrouver dans le deuxième chapeau du tirage au sort pour le mondial du foot.
Les roumains devraient avoir deux matchs assez faciles…
Maintenant, parler d’humiliation, d’honneur et de réunification…
Ce n’est jamais que du foci, inutile de se prendre la tête !
Zs
Il est étonnant de lire certains sous-entendus dans les remarques intéressantes de Zoltán et de Zsák.
On peut jouer… Les mots employés m’indiffèrent complètement.
Si on a envie de dire humiliation, à la place de défaite, pourquoi pas, la langue française n’est-elle déjà pas si riche en mots de vocabulaire?
Synonyme ou non, ça ne reste que du sport.
On peut espérer qu’ils joueront à l’attente de nos espoirs.
Perdre ou gagner, ceci fait partie du jeu, ben voilà, ça aurait été un nul (3-3), on n’aurait pas eu d’avis inquiets.
Celui qui gagne ou qui perd, selon moi ça n’a pas d’importance fondamentale, on a joué, on s’est bien amusé, tant mieux pour tout le monde :).
Les questions qu’il faut se poser, c’est de savoir pourquoi en Hongrie l’attitude de nos supporter laissent à désirer…
Si la Hongrie n’est pas qualifiée cette fois-ci, elle le sera peut-être plus tard, qui sait?
Ca ne changera tout de même pas notre quotidien si on ne va pas en final.
On n’aura pas le salaire des joueurs.
Qu’ils perdent ou qu’ils gagnent, le sport ne reste qu’une discipline, et l’une de ses valeurs (oubliées) c’est le respect et l’intégrité.
Udv.
Et bien là, mon pauvre Zoltan, c’est jusquze la