De plus en plus de contribuables cumulent des arriérés

Lundi, le quotidien Magyar Nemzet rapportait qu’à la fin du mois de mars, l’Etat  hongrois comptait plus de 2000 milliards de forints (environ 6 milliards 740 millions d’euros) impayés en taxes et en contributions à la sécurité sociale. Ces arriérés concernent 500 000 compagnies et 1,2 millions d’individus, soit un quart des contribuables hongrois.

Le nombre de contribuables endettés envers l’Etat a augmenté d’environ 100 000 en seulement un an. Au premier trimestre 2013, le Trésor hongrois (Nemzeti Adó- és Vámhivatal – NAV) a lancé pas moins de 400 000 procédures de recouvrement, via des prélèvements sur les comptes privés, sur les salaires, ou encore en saisissant biens et propriétés des personnes endettées. Le journal remarque également qu’une requête du médiateur de la Hongrie visant à empêcher l’Etat de recourir à ces procédures sans passer par l’arbitrage  d’une Cour de justice compétente, a rendu le travail du fisc encore plus difficile.

Source : MTVA

1 Comment
  1. 6,74 milliards d’euros…

    Le fisc est con, puisqu’il ‘confisque’ mort de rire !

    1,2 million de nos compatriotes seront égorgés et mis à la rue, c’est de la faute à la mauvaise politique budgétaire, puisque les sommes indûment perçus par ceux qui ont eu ‘en poche’ cet argent, ne résulte que sur base des déficits excessifs des dépenses des gouvernements (tous con_fondus, lol).

    Près de 5 milliards d’euros avaient été enregistrés par le Trésor public, oui, mais en dépense, si le gouvernement n’applique pas la règle d’or, à savoir recette = dépense, il est normal qu’il faut payer les ‘extra budgétaires’ qui mettent l’économie à mal.

    La dévaluation systématique du forint qui atteint des valeurs proches de 295 ft’s = 1 euro, c’est mauvais, puisque depuis l’entrée en vigueur de la politique monétaire qui se base sur le taux de changes en euro, devrait être à 282 ft’s.

    Et l’entrée de la Hongrie dans la zone monétaire commune ne pourra se faire, que si l’on revient à un taux stable de la devise, à savoir 256 ft’s pour 1 euro.

    La BUX (bourse hongroise), perd de sa valeur trop souvent, ça affecte les réels progrès aux investissements étrangers, donc l’orthodoxie voulue par le PM hongrois, ne donnera su’un bilan très mitigé, voire nul.

    La nationalisation des retraites privées par le gouvernement hongrois, c’est mettre à charge inutilement un support évasif, puisque l’argent circule, et les créanciers qui attendront que la personne pensionnée revienne, offrira une stratégie commerciale à l’investissement qui fera perdre à Orbán un pied dans la réalité.

    10 à 11 milliards d’euros, ce n’est pas rien pour la Hongrie.

    La dette publique est tellement élevée, que le futur gouvernement qui aura une majorité au Parlement, sera fragilisé, que le Fidesz conserve ou non sa place, il devra affronter ce que l’économie de marché exige, car la fermeture des portes imminentes des entreprises, risquera de faire grimper le taux de chômage de 11 à 23%, voire plus, à 28-31%, si les mesures ne sont pas rétablies très prochainement… Si la Grèce ou l’Espagne y sont passés par le problème des difficultés actuelles, la Hongrie n’est pas non plus épargnée.

    A ce jour, il manque près de 25 milliards d’euros comme ‘argent frai’ !

    J’ai été choqué quand une ‘connaissance (très) proche’ m’a demandé de l’argent, et où j’ai répondu ‘non’, car je sais que je ne l’aurai pas en retour.

    Alors, elle a faite des ‘photos naturelles’ pour s’exposer ‘artistiquement’, conserve-t-on encore sa dignité ?

    Udv.

Leave a Reply

Your email address will not be published.