La décrue de l’inflation est plus lente que prévue en Hongrie, pays le plus fortement touché de l’UE.
+25,7 % en janvier, +25,4 % en février et +25,2 % en mars. Les chiffres attendus de l’institut des statistiques sont tombés mercredi 12 avril et révèlent que la très forte poussée inflationniste de 2022, si elle n’augmente plus, met plus de temps que prévu à refluer.
Entre mars 2022 et mars 2023, les prix de l’alimentation ont augmenté de 42,6 % et ceux de l’énergie domestique de 43,1 %.
La cote de Viktor Orbán, qui a promis à plusieurs reprises que l’inflation serait ramenée à un chiffre d’ici la fin de l’année, n’est pas entamée pour l’heure, son parti le Fidesz caracolant très loin devant les autres dans les sondages de popularité.