Trois Afghans et huit Vietnamiens ont été arrêtés par la police, peu après l’atterrissage de leur coucou, dans le nord-est de la Hongrie.
Drôle d’affaire que celle mise en avant par la police hongroise sur son site internet mardi. Alertée lundi soir par un de ses agents en congé, la police du département de Szabolcs-Szatmár-Bereg a trouvé un petit avion posé dans un champ non loin de la localité de Kállósemjén, dans le nord-est du pays, proche des frontières avec la Roumanie et l’Ukraine.
A l’aide de chiens renifleurs et de caméras thermiques, les policiers ont rapidement mis la main sur onze personnes, trois Afghans et huit Vietnamiens. Tous ont été placés en détention et la police traite l’affaire comme un cas de trafic d’être humains.
L’histoire a immédiatement déclenchée des sarcasmes quant à la politique ultra-sécuritaire du gouvernement Fidesz vis-à-vis de l’immigration clandestine. Le journal Magyar Nemzet titre par exemple : « La clôture n’est pas un obstacle, des migrants sont arrivés en avion ».