La politologue Veronika Bílková estime qu’il faut distinguer le nationalisme dangereux du SPD et le « populisme d’entreprise » que porte Andrej Babiš, vainqueur des élections législatives.
Interrogée par Radio Prague, Veronika Bílková, chercheuse à l’Institut des relations internationales à Prague, prend note du « déclin des partis traditionnels » et de la « montée des partis populistes » en République tchèque.
Elle définit le mouvement ANO d’Andrej Babiš comme un « populisme d’entreprise », qui se pose contre le système politique traditionnel et fait de la lutte contre l’inefficacité et la corruption ses chevaux de bataille.
Veronika Bílková fait une nette distinction entre ANO et le parti SPD (Liberté et démocratie directe) : « Je crois que c’est davantage le SPD qui est une force dangereuse. Son programme est vraiment extrémiste, nationaliste, chauvin. […]Andrej Babiš représente un autre type du populisme qui, certes, a ses problèmes, mais que je ne considère pas comme un danger pour le système démocratique ».
Lire l’intégralité de l’interview de Veronika Bílková (en français) sur Radio Prague.
Tchéquie : Andrej Babiš, l’homme qui aspire à un pouvoir quasi absolu