Les handballeuses russes sont championnes du monde pour la troisième fois consécutive et pour la quatrième fois en 8 ans (2001, 2005, 2007, 2009). Il y a quelques minutes, elles ont eu raison des françaises (25-22), qui, malgré un début de compétition calamiteux (défaites contre le Brésil et le Danemark) sont montées en puissance jusqu’à cette finale. La Hongrie, elle, pointe à la 9ème place et peut avoir des regrets, notamment au souvenir des deux matchs nuls consécutifs qu’elle a concédé face à l’Espagne et la Corée du Sud lors du tour principal.
La France n’a pas réussi son exploit de 2003. Il y a 6 ans, c’était face à la Hongrie, devant un public pro magyar à Zagreb, que les françaises étaient allées arracher le titre mondial en rattrapant 7 buts de retard en deuxième mi-temps. Aujourd’hui, elles ne sont jamais parvenues à revenir sur les 3 à 5 buts d’avance des russes tout au long de la partie.
Avec un démarrage similaire à celui des françaises, les joueuses hongroises n’ont malheureusement pas eu le même destin. Condamnées à jouer une place de classement, les hongroises ont eu deux petits matchs à jouer cette semaine. Mardi, elles battaient logiquement les chinoises 25-21 ; jeudi, elles se sont défoulées sur des autrichiennes bien plus faibles (41-25) pour finir 9èmes de la compétition, juste derrière les roumaines. Ce résultat de Autriche – Hongrie déroge à la règle des matchs de classement qui ont vus tous les face à face tourner à l’avantage des équipes du groupe 1.
Voici le top 12 de la compétition: Russie, France, Norvège, Espagne, Danemark, Corée du Sud, Allemagne, Roumanie, Hongrie, Autriche, Angola et Chine.
La Russie était résolument trop forte. Sa victoire en finale est logique, bien que les joueuses françaises aient réussi l’exploit de se classer premières du groupe le plus relevé du tour principal, en battant une première fois leurs adversaires du jour. A cette exception près, les russes ont remporté tous leurs matchs lors de ces championnats.