Malgré l’interdiction et les campagnes officielles pour enrayer le phénomène, la corruption du corps médical – du médecin de famille au chirurgien de l’hôpital en passant par les infirmières – continue de se pratiquer comme si de rien n’était selon une étude publiée par Vilaggazdasag mercredi. Si cette habitude est profondément ancrée dans le comportement des patients, inquiets d’être bien traités, la plupart des médecins continuent d’accepter ces faveurs illégales.
Selon l’enquête réalisée par Vilaggazdasag, un cinquième des patients versent encore des extras à leur médecin généraliste, dépensant en moyenne 16900 forints par an (environ 57 euros), tandis que la moitié des malades hospitalisés glissent une enveloppe au personnel hospitalier, notamment à leur chirurgien, à hauteur de 37300 forints par an (environ 126 euros).
Source : MTI
Article lié :