La Hongrie a rendu hommage vendredi aux victimes du régime communiste. Les médias publics ont diffusé des programmes spécifiques et une cérémonie s’est tenue sur l’avenue Andrássy à Budapest, devant la maison de la terreur (Terror Háza), où le président hongrois Pal Schmitt était parmi ceux qui ont allumé une bougie.
Le 25 février a été déclaré journée officielle dédiée à la mémoire des victimes du communisme, en vertu d’une résolution parlementaire adoptée il y a onze ans, sous le premier gouvernement Fidesz de Viktor Orban.
A cette date, en 1947, le secrétaire général du parti des petits propriétaires – vainqueur des premières élections d’après-guerre -, Béla Kovacs, a été arrêté sur de fausses accusations d’espionnage contre les Soviétiques et d’intention de former un contre-gouvernement. Il a été condamné à 25 ans de travaux forcés en Union soviétique et fut relâché six ans plus tard.